Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Le 7e Printemps de septembre à Toulouse : entre l’atypique et l’inattendu

Le Printemps de septembre, rendez-vous annuel de la création contemporaine à Toulouse, se lance pour sa 7e édition (21 septembre-14 octobre) dans l’atypique et l’inattendu, sans thème défini, en confiant aux artistes eux-mêmes la mise en scène de leurs œuvres. Le pari n’était qu’à demi risqué puisque la pièce maîtresse du festival, le projet Hamsterwheel (la roue du hamster) de l’Autrichien Franz West, a déjà été présentée avec succès à la 52e biennale de Venise. Ce projet, réunissant vidéos, photos, peintures et sculptures, s’appuie sur les œuvres de 24 artistes contemporains que rien ne rapproche au plan du contenu artistique mais qui, se reconnaissant des affinités, se sont cooptés pour participer à une même expérience. Parmi ces artistes, on retrouve le co- concepteur du projet, le Suisse Urs Fisher, et le Français Jean-Marc Bustamante, directeur artistique des trois dernières éditions du festival qui avaient des thèmes bien définis : In Extremis, Vertiges et Lignes brisées. Pour Pascal Pique, l’un des organisateurs du festival, le projet Hamsterwheel est une sorte de « bœuf plastique » où l’improvisation de chacun des artistes finit par déboucher sur une certaine cohérence. Entre l’énorme liane suspendue d’Urs Fischer intitulée Spinoza Rhapsody, une porcelaine kitsch représentant un saint Georges et un énorme pouf en aluminium laqué rose de Franz West, le visiteur ne cherchera plus de fil conducteur entre les œuvres, mais simplement des indices d’une démarche artistique commune. « Le sens surgit pendant ou après, un peu à la manière d’un cadavre exquis surréaliste », affirme la directrice du festival, Marie-Thérèse Perrin. Après Toulouse, Hamsterwheel sera présenté à l’automne au centre d’art contemporain de Santa Monica à Barcelone. En parallèle à Hamsterwheel, qui occupera le réfectoire du prestigieux ensemble conventuel des jacobins, une place importante a été réservée cette année à 25 jeunes artistes français qui exposeront, sous le titre « Wheeeeel, une jeune scène française », dans les autres hauts lieux de la culture à Toulouse : le Château d’eau, l’espace EDF Bazacle, la Maison éclusière ou le Musée d’art contemporain des abattoirs. Le spectacle vivant a également sa place dans les « Soirées nomades » qui proposent notamment Ultimo Round, une œuvre collective créée à Valparaiso (Chili) et mêlant texte, danse et dessin en direct. Au cours d’une de ces soirées, le groupe français Cyann et Ben se livrera lors d’un ciné-concert à un « détournement » musical du film de science-fiction de George Lucas THX 1138, adapté du film de fin d’études du réalisateur. Les expositions du Printemps de septembre (à l’origine Printemps de Cahors), ouvertes gratuitement au public, ont attiré l’an dernier 140 000 visiteurs.
Le Printemps de septembre, rendez-vous annuel de la création contemporaine à Toulouse, se lance pour sa 7e édition (21 septembre-14 octobre) dans l’atypique et l’inattendu, sans thème défini, en confiant aux artistes eux-mêmes la mise en scène de leurs œuvres.
Le pari n’était qu’à demi risqué puisque la pièce maîtresse du festival, le projet Hamsterwheel (la roue...