Défense La Géorgie veut intégrer dès 2007 le réseau radars de l’OTAN

Les radars géorgiens seront probablement intégrés d’ici à la fin de l’année au système radar de l’OTAN, soit plus tôt que prévu, en raison des inquiétudes suscitées par les activités russes, a déclaré hier le ministère géorgien de la Défense. « De récents incidents ont entraîné des discussions à Bruxelles, au siège de l’OTAN, sur une accélération de ces procédures, de sorte que la Géorgie soit intégrée le plus tôt possible à ce système », a dit à Reuters le vice-ministre de la Défense, Batou Kouteliya. « Ce sera probablement fini à la fin de cet automne ». La Géorgie a récemment accusé l’aviation russe d’incursions dans son espace aérien, démenties par Moscou. L’intégration signifie que les contrôleurs de l’OTAN seront informés en temps réel de toute incursion dans l’espace aérien géorgien, a dit Koutelya lors d’une conférence de presse. Le ministre autrichien de la Défense qualifie le bouclier US de provocation Le projet de bouclier antimissile américain que Washington souhaite installer en République tchèque et en Pologne, et qui soulève l’ire de Moscou est une « provocation », a affirmé le ministre autrichien de la Défense Norbert Darabos, dans une interview au journal Die Presse hier. « Le fait que les États-Unis veuillent installer des boucliers de défense dans les anciens pays communistes d’Europe de l’Est est une provocation selon moi », a déclaré le ministre social-démocrate. « Personnellement, je pense que la voie suivie par les États-Unis n’est pas la bonne. Cela n’a pas de sens d’installer un système antimissile en Europe, car cela ne fait que raviver de vieux débats inutiles sur la guerre froide », a encore indiqué le ministre. Interrogé sur la menace iranienne de se doter de missiles à longue portée, défendue par les Américains pour justifier leur projet, M. Darabos a dit « ne pas croire à ce danger ». « Cela ne fait que réveiller de vieux fantômes que nous avions pourtant déjà chassés », a-t-il ajouté.