Rugby - La France accueille la Coupe du monde à partir du 7 septembre À deux semaines du Mondial, destination Europe !

Les principales nations de la planète rugby, et notamment les plus éloignées de la France, ont entamé leur migration vers l’Europe, à deux semaines du match d’ouverture de la Coupe du monde, le 7 septembre au Stade de France. Le compte à rebours s’emballe... Dans quinze jours, la France affrontera l’Argentine en lever de rideau du Mondial. Pour préparer l’échéance, les Pumas ont choisi de rejoindre l’Europe dès le 14 août, histoire d’absorber le décalage horaire et de peaufiner les réglages, à travers deux matches amicaux face au pays de Galles (défaite 27 à 20) le 18 août à Cardiff. Et à la Belgique, renforcée par quelques joueurs français, samedi à Bruxelles. L’arrivée des Pumas, qui rejoindront la France le 1er septembre, a sonné le véritable début de la migration. Précédés par les Géorgiens, les Fidjiens et les Roumains sont arrivés en début de semaine en France pour achever leur préparation. Les Sud-Africains ont, eux, choisi d’achever leur préparation dans les îles britanniques. Victorieux de la province irlandaise de Connacht (18-3) mardi soir, ils affronteront l’Écosse samedi à Murrayfield. « Ramener Bill » De leur côté, les Wallabies ont quitté l’Australie jeudi pour un camp d’entraînement au Portugal, où ils séjourneront pendant une semaine avant de s’installer dans leur camp de base de Montpellier. « Si nous croyons en nos chances, nous serons en mesure de ramener Bill », surnom australien qui désigne la Coupe William Webb Ellis, a promis le capitaine Stirling Mortlock, lors d’une cérémonie d’adieu à Sydney, en présence du Premier ministre John Howard. Les Néo-Zélandais ont, eux, programmé leurs adieux à la nation le mercredi 29 août à Manukau, dans la banlieue sud d’Auckland. Au bout d’un voyage de plus de 24 heures, ils séjourneront pendant deux jours en Corse, loin des regards, avant l’arrivée à Marseille, le dimanche 2 septembre. Deux jours plus tard, le mardi 4 septembre, le troisième ligne Richie McCaw rejoindra le musée du Quai Branly à Paris, où seront rassemblés les capitaines des 20 équipes participant au Mondial autour d’une sculpture de l’ancien international français Jean-Pierre Rives. Derniers matchs préparatoires L’Irlandais Brian O’Driscoll devrait figurer parmi les capitaines présents. Il sera pourtant l’un des absents des premiers matchs. Victime d’un poing adverse et d’une fracture du sinus, lors d’une rencontre « amicale » face à l’équipe de Bayonne, le 16 août, « Drico » a été contraint de déclarer forfait pour le premier match du XV du Trèfle face à la Namibie, le 9 septembre. Il est également incertain pour la rencontre face à la Géorgie, le 15 septembre. Deux matchs qui permettront aux Irlandais de préparer les « sommets » face à la France, le 21 septembre, et l’Argentine, le 30. À chacun ses soucis... Les Français ont, eux, enregistré lundi le forfait du pilier Sylvain Marconnet, opéré le lendemain matin d’une fissure de la cheville gauche, consécutive à une fracture tibiale contractée en faisant du ski en mars. Pilier le plus capé du rugby français (71 sélections), à égalité avec Christian Califano, Sylvain Marconnet risque de manquer aux Français lors des matches décisifs du premier tour face à l’Argentine et l’Irlande, ainsi que lors de la phase finale. En attendant, le XV de France a parfaitement compensé l’absence de Marconnet lors des deux matchs amicaux remportés face à l’Angleterre (21 à 15 à Twickenham et 22 à 9 à Marseille). Et profitera de son dernier match de préparation face au pays de Galles, dimanche à Cardiff, pour offrir du temps de jeu à son remplaçant, Nicolas Mas. Outre pays de Galles-France, Écosse-Afrique du Sud et Argentine-Belgique, les matchs Fidji-Géorgie à Saint-Affrique (France) et Japon-Portugal à Venise figurent au programme du dernier week-end international. L’International Board (IRB) interdit ensuite toute rencontre, jusqu’à la Coupe du monde.