Une présence accrue de l’ONU dépendra de la sécurité, estime Ban Ki-moon

Quatre ans après un attentat contre l’ONU à Bagdad qui avait fait 22 morts, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a affirmé hier qu’un accroissement éventuel de la présence onusienne en Irak dépendrait strictement des conditions de sécurité. La décision récente du Conseil de sécurité de renforcer le mandat de la mission de l’ONU en Irak « est l’occasion de poursuivre l’œuvre de Sergio Vieira de Mello et de ses collègues », a déclaré M. Ban lors d’une cérémonie au siège de l’ONU à New York, marquant le quatrième anniversaire de l’attentat. « Mais je comprends les craintes et inquiétudes que certains d’entre vous peuvent nourrir quant à un éventuel accroissement » de la présence de l’ONU en Irak, a-t-il dit à l’adresse du personnel. L’attentat, commis à l’aide d’un camion piégé le 19 août 2003 contre le quartier général de l’ONU à Bagdad, avait tué 22 employés de l’ONU, dont le Brésilien Sergio Vieira de Mello, représentant spécial du secrétaire général de l’époque, Kofi Annan. Il avait profondément traumatisé l’ONU, dont le personnel a réagi négativement à la décision, la semaine dernière, du Conseil de sécurité d’élargir le mandat de la Mission d’assistance de l’ONU en Irak (Manui).