S’exprimant devant des délégations d’émigrés affiliés aux FL, M. Geagea s’est déclaré « étonné par l’idée selon laquelle il faut un président consensuel ». Selon lui, « cette proposition est une...
Actualités - CHRONOLOGIE
Geagea hausse les enchères et s’oppose au consensus pour la présidentielle
le 17 août 2007 à 00h00
Le chef du comité exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, a haussé hier les enchères en s’opposant au principe d’un consensus pour l’élection présidentielle.
S’exprimant devant des délégations d’émigrés affiliés aux FL, M. Geagea s’est déclaré « étonné par l’idée selon laquelle il faut un président consensuel ». Selon lui, « cette proposition est une condition ré-dhibitoire, le consensus annulant le principe même de l’élection ».
« S’ils veulent un consensus sur la présidence de la République, il faudra alors un consensus sur la présidence de la Chambre et sur la présidence du Conseil », a-t-il souligné.
Ironisant sur les propos tenus par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, selon lequel l’opposition représente une ligne de réconciliation et d’entente, il a dit : « Le camp de la réconciliation et de l’entente envisage la présidentielle de deux façons : ou bien empêcher la tenue de l’élection ou bien faire élire le président que ce camp souhaite, et ce n’est nullement le général Michel Aoun, comme le croient certains. Le président qu’ils veulent ressemble à ceux qui se sont succédé à la présidence depuis 15 ans. »
« S’ils considèrent qu’ils représentent la ligne de la réconciliation et de l’entente, comment peuvent-ils se permettre de déclencher une guerre sans même que les autres, y compris leurs propres alliés, en soient informés, et refuser de ne dialoguer que sur les thèmes qu’ils veulent ? » s’est-il interrogé.
M. Geagea a également exprimé son hostilité à l’égard de toute velléité de remise du pouvoir à l’armée en cas de vacance de la présidence. « Cela est extrêmement dangereux, d’autant que certains tentent d’exploiter les hauts faits de l’armée dans la défense du Liban et de ses institutions à des fins politiques », a-t-il souligné, relevant que les putschs militaires sont « interdits » au Liban. « Il s’agit d’une constante pour l’ensemble du peuple libanais », a-t-il dit.
Le chef des FL a d’autre part renouvelé ses attaques contre la Syrie. « Le Liban se prépare à la tenue d’une échéance présidentielle vitale. Il est aidé par tous les pays amis, alors que la Syrie et ses groupes au Liban intensifient leurs efforts pour torpiller cette échéance. »
Enfin, M. Geagea a estimé que le Hezbollah s’est rendu à la rencontre de La Celle-Saint-Cloud, en juillet dernier « non pas pour trouver une solution à la crise libanaise, mais uniquement pour être reconnu par la République française ».
Le chef du comité exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, a haussé hier les enchères en s’opposant au principe d’un consensus pour l’élection présidentielle.
S’exprimant devant des délégations d’émigrés affiliés aux FL, M. Geagea s’est déclaré « étonné par l’idée selon laquelle il faut un président consensuel ». Selon lui, « cette proposition est une...
S’exprimant devant des délégations d’émigrés affiliés aux FL, M. Geagea s’est déclaré « étonné par l’idée selon laquelle il faut un président consensuel ». Selon lui, « cette proposition est une...
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