« La signature de cet accord aidera à résoudre de nombreux problèmes ainsi que la crise actuelle et encouragera les autres (sunnites) à nous...
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Nouvelle alliance gouvernementale chiites/kurdes sans les sunnites
le 17 août 2007 à 00h00
Les partis chiites et kurdes ont décidé jeudi de former une nouvelle alliance pour tenter de sortir l’Irak de la crise politique, mais sans obtenir la participation immédiate des sunnites, ont annoncé le président et le Premier ministre.
« La signature de cet accord aidera à résoudre de nombreux problèmes ainsi que la crise actuelle et encouragera les autres (sunnites) à nous rejoindre », a déclaré le président Jalal Talabani, un Kurde, lors d’une conférence de presse avec le chef du gouvernement Nouri al-Maliki, un chiite. M. Maliki a affirmé de son côté que « la porte était ouverte à tous ceux qui sont d’accord avec nous sur le fait que le processus politique doit avancer ». Il s’est dit prêt à faire des efforts pour obtenir l’adhésion des sunnites, le gouvernement ayant vocation à représenter tout le peuple irakien.
Cette nouvelle initiative est prise alors que le commandement militaire américain en Irak doit soumettre au Congrès américain un rapport en septembre pour faire le point sur les avancées dans ce pays depuis la décision controversée du président George W. Bush d’augmenter le nombre de soldats. Or le gouvernement irakien est paralysé depuis plusieurs mois par des querelles intestines entre partis sunnites et chiites qui ont provoqué le départ ou le boycottage de dix-sept ministres sur quarante. Cette situation a empêché de faire adopter le moindre projet de réformes dont le pays, ravagé par plus de quatre années de guerre, a besoin et souhaité par Washington dont la loi visant à répartir équitablement les revenus du pétrole entre les 18 provinces irakiennes.
Les quatre partis ayant formé l’alliance rassembleront 108 sièges sur 275 au Parlement. Le vice-président Tarek al-Hachémi et les membres du Front de la concorde nationale, principal bloc sunnite du Parlement avec 44 sièges sur 275, ont boycotté les discussions. Les six ministres du Front avaient démissionné du gouvernement le 1er août, à l’issue d’un mois de boycottage des réunions du cabinet. Les ministres du Front ont démissionné pour protester contre les raids menés, selon eux, par des milices chiites alliées à la coalition de M. Maliki contre la minorité sunnite. Les chiites accusent de leur côté les sunnites, au pouvoir sous Saddam Hussein, de soutenir les groupes d’insurgés qui commettent des attentats meurtriers. Faute de pouvoir s’entendre, le Parlement avait décidé de son côté le 30 juillet de se mettre en vacances pendant un mois.
Les partis chiites et kurdes ont décidé jeudi de former une nouvelle alliance pour tenter de sortir l’Irak de la crise politique, mais sans obtenir la participation immédiate des sunnites, ont annoncé le président et le Premier ministre.
« La signature de cet accord aidera à résoudre de nombreux problèmes ainsi que la crise actuelle et encouragera les autres (sunnites) à nous...
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