Hoss : Un consensus et un gouvernement d’union avant la présidentielle

L’ancien Premier ministre Sélim Hoss a appelé à former un « gouvernement d’union nationale qui détiendrait les prérogatives du président en cas d’obstruction à son élection et qui constituerait un lieu de dialogue permettant de choisir un président consensuel ». Il a également estimé que le futur président « ne devrait pas appartenir à la classe politique qui est inapte à détenir les rênes du pouvoir », invitant à le choisir « dans l’armée, à la Banque centrale ou dans tout autre administration ». L’ancien Premier ministre s’est rangé à l’avis réclamant le quorum des deux tiers pour l’élection présidentielle, estimant que « tout au Liban est une question de point de vue, y compris l’évaluation de la dette publique ». Interrogé sur l’issue des combats sur le front de Nahr el-Bared, Sélim Hoss a rendu hommage au « commandant en chef de l’armée qui a méticuleusement veillé à la sécurité de la population civile », prédisant d’ores et déjà « la victoire de l’armée » dans les combats qui l’opposent à Fateh el-Islam. L’ancien Premier ministre a finalement déploré « le recours à l’argent et la provocation qui ont gouverné les élections législatives au Metn et à Beyrouth », un scrutin « tout sauf démocratique » selon Sélim Hoss.