Une semaine dans un arbre
pour échapper aux crocodiles
Un Australien de 53 ans a passé une semaine réfugié dans un arbre pour échapper au pressant appétit d’une armée de crocodiles dans une zone marécageuse, a rapporté la presse, hier. Propriétaire d’un ranch sur la péninsule de Cape York (Est), David George a narré ses sept jours de calvaire avant un hélitreuillage salvateur. « Chaque nuit, deux crocodiles me fixaient et se plaçaient au pied de l’arbre en me regardant », a-t-il raconté au Courier Mail de Brisbane. « Tout ce que je voyais, c’était deux paires d’yeux rouges en dessous et toute la nuit je devais écouter vagir un énorme crocodile. Je leur hurlais : “Je ne tomberai pas de l’arbre pour vous, saloperies” ! »
Son calvaire a débuté par une chute de cheval. Sonné et sanguinolent, il se remet en selle tant bien que mal et compte sur sa monture pour retrouver le chemin de la maison. Mais au lieu de cela, son cheval l’égare dans un marécage... au beau milieu d’un nid de crocodiles.
« Je ne pouvais pas revenir en arrière. C’était trop dangereux, donc je me suis dirigé vers le premier point élevé, je suis resté là espérant que quelqu’un viendrait me chercher avant les crocodiles », témoigne-t-il.
L’alerte est donnée par sa famille qui s’inquiète de ne pas le voir revenir. Des recherches aériennes et terrestres, incluant des pisteurs aborigènes, sont lancées. Lui, dans son arbre, essaie d’attirer l’attention en agitant son tee-shirt au bout d’une baguette ou avec du papier toilettes accroché aux branches.
Au troisième jour, ses maigres vivres s’épuisent et ses deux derniers sandwiches à la viande sont engloutis. Après cinq jours d’angoisse, c’est le soulagement. Il est enfin repéré et secouru : « Ils m’ont donné une barre de chocolat à la cerise après m’avoir hissé à bord de l’hélicoptère. C’était comme un mets délicat », se souvient-il.
Tokyo coupe les vivres à une émission de TV érotique pour sourds
L’État japonais a décidé de couper ses subventions à une chaîne de télévision érotique qui diffusait une émission coquine en langage des signes destinée aux sourds, déclenchant un tollé de protestations.
Dans cette imitation pour malentendants du programme canadien Naked News, une présentatrice effectue un strip-tease tout en déclamant en langage des signes des nouvelles « people » ou des faits divers croustillants.
Le ministère japonais de la Communication a fait savoir la semaine dernière qu’il cesserait de verser sa subvention annuelle de 400 000 yens (2 500 euros), au titre de l’aide aux handicapés, à cette émission baptisée Hakana no shuwa nyusu (« Les infos nues en signes »). « Nous réorienterons ces aides limitées vers des projets qui sont davantage dans l’intérêt du public », a expliqué un haut fonctionnaire du ministère. Le producteur, la société Paradise Television, a cependant affirmé hier que l’émission continuerait. Daisuke Ochi, le directeur de la Fédération des sourds de Tokyo, a applaudi cette persévérance. « Les malentendants aussi ont des désirs sexuels, comme tout le monde », a déclaré M. Ochi, via un interprète. Il a toutefois reconnu que l’aide publique versée à l’émission était « problématique ».
Plus de bulles et de ballons :
le spectacle du clown diminue
comme peau de chagrin
Les bulles de savon sont trop dangereuses, les ballons trop allergisants : un clown du nord de l’Angleterre voit son spectacle se réduire comme peau de chagrin à mesure que de nouvelles interdictions frappent ses numéros.
Le clown Barney Baloney a du vague à l’âme après qu’un supermarché de Leeds (Nord) dans lequel il devait se produire lui a interdit d’utiliser des ballons au cours de son spectacle, arguant que le latex pouvait provoquer des allergies chez certains enfants, rapporte The Yorkshire Post et d’autres journaux britanniques hier. Au nom de la protection des enfants face à la violence, Barney Baloney ne pouvait déjà plus donner à ses ballons la forme d’un pistolet. Les ballons en forme d’épées sont en revanche toujours tolérés.
Il a également dû remiser sa machine à faire des bulles de savon : les compagnies d’assurances refusaient en effet qu’il souscrive à une assurance responsabilité civile, jugeant que les enfants pouvaient glisser et se blesser sur un sol rendu savonneux.
C’en est trop pour le pauvre clown pour qui ces décisions oscillent entre « délirantes » et « ridicules ». « À ce rythme, je n’aurai plus aucun tour dans mon sac », se lamente Barney Baloney, Tony Turner de son vrai nom, dans le quotidien régional.
Mais pas question d’en rire : pour lui, le « pays devient fou avec le politiquement correct et les questions de sécurité. Cela nous ridiculise ».
Mais Tesco, l’enseigne de grande distribution qui a interdit les ballons, n’en démord pas. « Nous avons interdit les ballons parce qu’ils sont fabriqués avec du latex et que cela peut provoquer des réactions allergiques chez certains enfants. Nous avons toujours en tête le bien-être des enfants », a justifié une porte-parole du distributeur.
Une semaine dans un arbre
pour échapper aux crocodiles
Un Australien de 53 ans a passé une semaine réfugié dans un arbre pour échapper au pressant appétit d’une armée de crocodiles dans une zone marécageuse, a rapporté la presse, hier. Propriétaire d’un ranch sur la péninsule de Cape York (Est), David George a narré ses sept jours de calvaire avant un hélitreuillage...
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