Robert Ghanem, député de la Békaa-Ouest et président de la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice, a implicitement réaffirmé hier sa candidature à l’élection présidentielle.
Interrogé par la Voix du Liban, M. Ghanem a rappelé qu’il avait été « le premier à avoir annoncé ma candidature » pour la présidentielle de 2004. « J’avais présenté ma candidature sur la base d’un programme et non pas en tant qu’individu. Ce programme demeure aujourd’hui bon pour la discussion, après sa réévaluation du fait des événements de 2005 », a-t-il dit.
« Nous devons, en tant que libanais, commencer et nous habituer à discuter de visions et de programmes, au lieu de rester prisonniers des instincts qui nous commandent aujourd’hui », a-t-il ajouté, souhaitant que chaque candidat à la présidentielle s’écarte de la personnalisation de la candidature.
Il a estimé que la diversité des candidatures au sein de la majorité était une « qualité », reconnaissant « l’existence d’opinions divergentes, mais pas sur l’essentiel ».
« Ce pays ne peut être gouverné que par la logique de la démocratie consensuelle, le partenariat, le pluralisme et l’unité nationale. À partir de là, si les candidats se multiplient, c’est une bonne chose. L’important, c’est d’arriver en fin de compte à l’élection, à l’alternance au pouvoir qui est la base et le pilier de la démocratie au Liban », a-t-il dit.
M. Ghanem a démenti l’existence d’un mécanisme au sein de l’Alliance du 14 Mars pour l’annonce des candidatures. « Nous ne sommes pas dans un système de partis. En tout cas, nous n’y sommes pas encore arrivés. Mais cela n’empêche pas qu’il y ait un nombre de candidats qui méritent de l’être ou d’ambitionner d’accéder à la présidence de la République pour rassembler les Libanais », a-t-il souligné, affirmant la nécessité d’en finir avec « la dualité négative que nous vivons depuis un certain temps ».
Robert Ghanem, député de la Békaa-Ouest et président de la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice, a implicitement réaffirmé hier sa candidature à l’élection présidentielle.
Interrogé par la Voix du Liban, M. Ghanem a rappelé qu’il avait été « le premier à avoir annoncé ma candidature » pour la présidentielle de 2004. « J’avais présenté ma candidature sur la base d’un programme et non pas en tant qu’individu. Ce programme demeure aujourd’hui bon pour la discussion, après sa réévaluation du fait des événements de 2005 », a-t-il dit.
« Nous devons, en tant que libanais, commencer et nous habituer à discuter de visions et de programmes, au lieu de rester prisonniers des instincts qui nous commandent aujourd’hui », a-t-il ajouté, souhaitant que chaque candidat à la...