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Actualités - CHRONOLOGIE

Le malaise au palais Bustros n’est pas prêt d’être dissipé

L’affaire des permutations administratives au sein du ministère des Affaires étrangères continue de faire couler beaucoup d’encre, notamment au lendemain des propos du chef de l’Assemblée, Nabih Berry, qui a justifié, comme suit, la décision prise par le ministre démissionnaire, Faouzi Salloukh : le transfert d’un ambassadeur orthodoxe à la direction des organisations internationales pour mettre à sa place, à la direction des Affaires politiques, un maronite, avait pour but de préserver les droits maronites. En outre, la nomination d’un ambassadeur chiite à la place d’un maronite à la tête du service des Affaires administratives et financières devait s’inscrire dans le cadre de l’alternance usitée pour ce poste précis. Or, rappelle notre correspondant Khalil Fleyhane, qui cite des sources diplomatiques, le seul ambassadeur qui a de tout temps occupé ce poste était druze, sauf dans les années 40 lorsque c’était un chrétien. Également au centre des débats, la question des nouvelles nominations d’ambassadeurs qui ont rejoint leurs postes conformément au décret d’exécution des nominations approuvé, il y a plus de 8 mois, par le chef de l’État et le ministre concerné. Or, soutient une source diplomatique, ce décret n’a toujours pas été signé par Émile Lahoud ni par Faouzi Salloukh, alors que les nouveaux ambassadeurs ont déjà rejoint leurs postes sans accréditation. Une lacune que M. Salloukh a justifiée en la qualifiant « d’erreur technique ». Les diplomates concernés, qui se sont plaints du fait que le ministre démissionnaire a retardé l’affectation de plusieurs mois, ont exprimé leur étonnement face aux récents propos de M. Salloukh à ce sujet qui ont coïncidé avec la campagne lancée contre le nouvel ambassadeur à Washington, Antoine Chédid, le considérant comme simple chargé d’affaires au moment même où la secrétaire d’État US le recevait au département d’État.
L’affaire des permutations administratives au sein du ministère des Affaires étrangères continue de faire couler beaucoup d’encre, notamment au lendemain des propos du chef de l’Assemblée, Nabih Berry, qui a justifié, comme suit, la décision prise par le ministre démissionnaire, Faouzi Salloukh : le transfert d’un ambassadeur orthodoxe à la direction des organisations...