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Football - Coup d’envoi de la Bundesliga ce week-end Franck Ribéry, le nouveau porte-bonheur du Bayern Munich

Sans parler le moindre mot d’allemand, Franck Ribéry a déjà une belle maîtrise du mythe Bayern Munich avant ses débuts en championnat d’Allemagne samedi : il a vite trouvé sa place dans l’effectif des vedettes bavaroises et dans le cœur des supporteurs. Les 26 millions d’euros déboursés par le Bayern auraient pu le plomber ou encore le crisper, mais Ribéry, devenu le plus cher transfert de l’histoire de la Bundesliga, s’en est bien accommodé. « Je me sens tout simplement bien ici : la ville, le club, les supporteurs, tout me plaît », sourit l’ancien Marseillais. S’il s’est glissé sans peine dans le quotidien confortable des joueurs du Bayern – belle villa dans une banlieue chic et verte de Munich, puissante berline mise à disposition d’un luxueux constructeur allemand –, Ribéry avance, avec ses convictions, comme il l’a déjà fait à Galatasaray (2005) puis Marseille (2005-07). « Je sais d’où je viens, je sais que d’autres n’ont pas ma chance », a balayé l’international français de 24 ans qui, en 2003-04 à Brest, évoluait encore en 3e division française. Gros lot Et surtout, il n’a pas donné l’occasion aux inévitables critiques de faire la fine bouche : impeccable sur le terrain lors des matches de préparation et durant la Coupe de la Ligue, il est aussi cité en exemple par sa facilité à s’intégrer. « Nous avons l’impression à tous les niveaux d’avoir tiré le gros lot », résume son entraîneur Ottmar Hitzfeld qui a avoué récemment avoir entendu quelques commentaires peu flatteurs sur sa recrue avant son arrivée en Bavière. « Franck est apprécié de tout le monde, il communique beaucoup avec ses partenaires et ne se comporte pas comme une vedette. Il est en train de devenir l’un des piliers de l’équipe », poursuit le technicien bavarois qui en a déjà fait « la grande attraction de la Bundesliga ». « C’est le joueur parfait, il dribble, il tire, il centre », renchérit Uli Hoeness, le manageur général. Sur le terrain, Ribéry a marqué les esprits lors de son premier match officiel le 21 juillet, en Coupe de la Ligue contre Brême : le vice-champion du monde a marqué à deux reprises et fait tourner en bourrique les défenseurs du Werder (4-1). Vert éclatant Rebelote en demi-finale contre Stuttgart (2-0) : un but sorti de nulle part, une présence de tous les instants et une complicité évidente avec Bastian Schweinsteiger lui ont valu des louanges même de ses adversaires et déjà son second surnom. « Frosch Ribéry », littéralement la grenouille Ribéry en référence à ses chaussures d’un vert éclatant, a laissé place à « Franck Rieséry », c’est-à-dire le géant. Ses coéquipiers, Lukas Podolski et Daniel van Buyten en tête, le décrivent, eux, plutôt comme un sacré loustic : Podolski, attaquant préféré des midinettes allemandes, souvent moqué pour ses remarques candides, est devenu la cible privilégiée des blagues de potache de Ribéry. Même le bouillant et intransigeant Oliver Kahn est séduit par le Français. Le capitaine bavarois, qui dispute à 38 ans sa dernière saison en Bundesliga, en est certain : « C’est quand je vois ce genre de joueur que je me dis : tu peux faire quelque chose de bien cette année. »



Sans parler le moindre mot d’allemand, Franck Ribéry a déjà une belle maîtrise du mythe Bayern Munich avant ses débuts en championnat d’Allemagne samedi : il a vite trouvé sa place dans l’effectif des vedettes bavaroises et dans le cœur des supporteurs.
Les 26 millions d’euros déboursés par le Bayern auraient pu le plomber ou encore le crisper, mais Ribéry,...