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Football - Objectif prioritaire du club : « Un septième titre, bien évidemment », selon Aulas Lyon à l’aise dans son costume de patron de L1

Les saisons passent et les titres s’accumulent, mais l’Olympique lyonnais n’a aucune envie de porter en fin de saison un autre costume que celui de patron de la Ligue 1, qu’il enfile depuis 2002. Sextuple champion de France, Lyon n’est pas repu. Il affiche donc son objectif prioritaire : « C’est un septième titre, bien évidemment », annonce Jean-Michel Aulas, le président. « Nous allons essayer d’être en tout état de cause sur le podium pour disputer la Ligue des champions et faire en sorte de progresser dans les coupes. J’aimerais assez qu’on devienne une équipe de coupes. » Rien ne change donc dans les discours. Sur le terrain non plus, puisque Lyon a entamé sa saison en remportant le Trophée des champions pour la sixième fois de suite grâce à une victoire 2-1 sur Sochaux. « C’est une nouvelle aventure qui commence, poursuit Jean-Michel Aulas. J’espère qu’elle va être au moins aussi belle que les précédentes, peut-être même encore plus belle. » Bien des choses ont changé à l’entame de ce nouvel exercice. Jean-Michel Aulas a ainsi tiré les enseignements d’un dernier trimestre douloureux la saison dernière, marqué par une élimination en huitièmes de finale de la Ligue des champions devant Rome, une défaite en finale de la Coupe de la Ligue devant Bordeaux et des épisodes extrasportifs inhabituels. « Nous avons redéfini un règlement intérieur que nous avons donné à chaque joueur », dit-il, lançant un message de reprise en main à son groupe après des écarts de conduite répétés, de Sylvain Wiltord notamment. Jean-Michel Aulas a aussi « pris acte » de la volonté d’arrêter de Gérard Houllier, qui a souffert d’une ambiance plombée par la frustration des joueurs souffrant d’un moindre temps de jeu. Alain Perrin, arrivé de Sochaux pour remplacer Gérard Houllier, a pour mission de repartir avec un effectif réduit. Un message bien reçu par les cadres : « Les changements opérés vont remettre tout à plat », analyse Grégory Coupet, qui entame sa 10e saison olympienne. « Cela va booster chaque joueur. Nous entrons dans une nouvelle période où tout le monde va vouloir prouver sa valeur pour séduire le staff. » Comptes valorisés Sidney Govou, très en vue en ce début de saison, fait partie de ces joueurs relancés. « L’arrivée d’un nouveau coach change beaucoup de choses. À titre perso, j’avais besoin d’une remise en cause, d’entendre un autre discours », dit-il. En chef d’entreprise avisé qui a aussi en ligne de mire la création d’un nouveau stade de 60 000 places à l’horizon 2010 après avoir cet hiver levé 94 millions d’euros lors de l’introduction en Bourse du club, Jean-Michel Aulas a aussi fait en sorte de valoriser ses comptes. Il a ainsi monnayé au prix fort les départs de trois internationaux de premier plan : Florent Malouda a rejoint Chelsea pour 20 millions d’euros cash, Eric Abidal a signé à Barcelone pour 17 millions et Tiago porte désormais les couleurs de la Juventus de Turin, contre 15 millions. Jérémy Berthod (Monaco) et Alou Diarra (Bordeaux) complètent la liste des départs, qui ont rapporté au total plus de 60 millions d’euros au club. Revers de la médaille, l’OL a donc perdu bon nombre de ses forces vives. Elles sont compensées par les arrivées des Lillois Kader Keita et Mathieu Bodmer et surtout de Fabio Grosso, le défenseur italien venu de l’Inter Milan. Pusieurs cadres comme Juninho, Grégory Coupet, Cris, Anthony Réveillère et Juninho, ont prolongé leur bail pour défendre les valeurs du club. Lyon dispose d’un groupe moins expérimenté, mais n’est pas pour autant moins ambitieux. « Nous l’avons démontré depuis 20 ans, même avec moins d’argent mais avec un peu plus d’idées, un peu plus de rigueur et de pertinence, nous espérons bien aller taquiner les tout meilleurs, y compris en Coupe d’Europe », prévient Jean-Michel Aulas. « Nous sommes notre premier adversaire », résume Juninho, qui a cédé son brassard de capitaine à son compatriote Cris. « Le danger est que tout le monde nous met en position de favori et cela peut être anesthésiant. »

Les saisons passent et les titres s’accumulent, mais l’Olympique lyonnais n’a aucune envie de porter en fin de saison un autre costume que celui de patron de la Ligue 1, qu’il enfile depuis 2002.
Sextuple champion de France, Lyon n’est pas repu. Il affiche donc son objectif prioritaire : « C’est un septième titre, bien évidemment », annonce Jean-Michel Aulas, le...