Rechercher
Rechercher

Actualités

Le bilan des principales équipes

Deux équipes, Gerolsteiner et Quick Step, ont terminé au complet le Tour de France, dimanche, à Paris, où 141 coureurs (sur 189) ont été classés. Avec 48 abandons (16 d’entre eux à imputer au retrait des équipes Astana et Cofidis), cette 94e édition s’est situé au-dessus des nombres enregistrés les années précédentes (37 en 2006, 34 en 2005, 41 en 2004). À l’heure du bilan, les satisfactions et les déceptions des principales équipes (dans l’ordre du classement des gains) : Discovery Channel : bilan inespéré pour la formation américaine. Venu pour le maillot blanc de meilleur jeune, Contador ramène le jaune. Leipheimer (3e) complète le podium. Predictor : une étape pour McEwen et surtout la deuxième place finale pour Evans. L’équipe belge, qui a peiné en montagne pour soutenir son leader australien, est ravie. CSC : dominatrice durant la première semaine de course autour de Cancellara, la formation danoise a terminé au pied du podium avec Sastre (4e). F. Schleck, en revanche, a déçu (17e). Eusktaltel : toujours partant pour l’offensive, le groupe basque a placé deux coureurs dans les dix premiers. Txurruka, le supercombatif, et ses coéquipiers ont mis de l’orange (la couleur du maillot) sur la course. Barloworld : Soler, la révélation en montagne, ramène une étape et le maillot à pois, Hunter une autre étape. L’équipe invitée surprise a dépassé, et de loin, son objectif de départ. Quick Step : deux étapes et le maillot vert pour Boonen, deux autres étapes pour Steegmans et Vasseur. Que demander de plus pour une formation sans ambition au classement général ? Caisse d’épargne : quatre coureurs dans les 14 premiers. Le groupe espagnol a joué placé sur tous les tableaux (étape, général, classement par équipes), sans rien gagner. T-Mobile : l’espoir avec Gerdemann, vainqueur d’étape et maillot jaune. Le désespoir avec le contrôle positif de Sinkewitz qui atteint de plein fouet une équipe repartie sur d’autres bases. Kirchen a surpris (7e). Française des Jeux : à lui seul, Casar (1er à Angoulême, 2e à Marseille) sauve le bilan d’un groupe jeune qui avait mal entamé le Tour. À l’image de Luvkvist, une nouvelle fois décevant. Crédit agricole : contrat rempli pour Hushovd, qui gagne une étape et lutte dans les sprints, et pour la formation de Roger Legeay, privée d’un leader pour le classement général. AG2R : à l’inverse du Tour 2006, tout s’est mal enchaîné pour les coéquipiers de Moreau. Le champion de France a vu ses rêves de podium brutalement interrompus. Rabobank : l’exclusion de Rasmussen, vainqueur de deux étapes et maillot jaune, a ruiné le groupe néerlandais qui avait travaillé jusque-là pour son leader. Dans la plaine, Freire avait lui aussi raté le coche. Astana : le bide. Mal engagé après les chutes de Vinokourov et de Kloden, le Tour a tourné en eau de boudin pour la formation kazakh qui a quitté l’épreuve après le contrôle positif de « Vino ». Cofidis : la faute de Moreni, contrôlé positif, a provoqué le départ de l’équipe. Dommage pour les baroudeurs (Augé, Chavanel et même Wiggins) d’un groupe entreprenant.
Deux équipes, Gerolsteiner et Quick Step, ont terminé au complet le Tour de France, dimanche, à Paris, où 141 coureurs (sur 189) ont été classés.
Avec 48 abandons (16 d’entre eux à imputer au retrait des équipes Astana et Cofidis), cette 94e édition s’est situé au-dessus des nombres enregistrés les années précédentes (37 en 2006, 34 en 2005, 41 en 2004).
À...