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Chine Une conférence sur les droits des malades du sida interdite à Canton

L’une des organisatrices d’une conférence sur les droits des malades du sida qui devait se tenir début août à Canton a déclaré hier que cette réunion avait été interdite par les autorités chinoises, de crainte d’une implication étrangère dans un sujet sensible. La conférence réunissant une cinquantaine d’experts chinois et étrangers devait discuter des moyens de faire respecter les droits des malades et des séropositifs. Mais les autorités ont fait savoir au groupe Asia Catalyst, basé à New York, que « la combinaison sida, droits et étrangers » était « trop sensible », a déclaré à Reuters cet organisatrice, Sara Davis. Ces dernières années pourtant, les autorités chinoises étaient devenues plus ouvertes sur la question. Elles soutiennent des campagnes d’éducation à la prévention, et les victimes infectées à la suite de collectes de sang faites au Hunan sans respecter les mesures d’hygiène ont reçu des médicaments gratuits. Mais les autorités n’apprécient pas que des militants chinois et des groupes étrangers soutiennent les demandes d’indemnisation de personnes contaminées ou mettent en cause certains responsables. Quatre prêtres catholiques arrêtés pour avoir refusé de rejoindre l’Église officielle Quatre prêtres catholiques reconnaissant l’autorité du pape et non de Pékin ont été arrêtés en Chine pour avoir refusé de rejoindre l’Église officielle, seule autorisée par le Parti communiste, a indiqué hier une organisation des droits de l’homme. Liang Aijun, 35 ans, Wang Zhong, 41 ans, et Gao Jinbao, 34 ans, tous trois originaires de la province de Hebei, ont été incarcérés dans un endroit non précisé, a indiqué la Fondation du cardinal Kung, basée aux États-Unis. Un quatrième prêtre également de Hebei, Cui Tai, 50 ans, a été appréhendé après avoir eu un accident tandis qu’il circulait à moto, a précisé l’organisation sans plus de précisions. Les prêtres sont membres de l’Église catholique clandestine, interdite car elle reconnaît la primauté du pape sur Pékin. Les religieux ont toujours refusé de rejoindre l’Église officielle. La Chine ne permet la pratique du culte que dans des églises et avec des prêtres approuvés par l’État. Le pape Benoît XVI avait fin juin, dans une lettre ouverte aux catholiques chinois, exhorté le Parti communiste au respect d’une « authentique liberté religieuse ». Des pourparlers avec le dalaï-lama sont toujours possibles, affirme Pékin La Chine a assuré samedi que la porte restait ouverte à des pourparlers avec le dalaï-lama, bien que le dernier cycle de négociations avec des émissaires du chef spirituel des Tibétains n’ait produit aucune avancée notable. Le dalaï-lama devra toutefois d’abord reconnaître que le Tibet fait partie de la Chine et renoncer à ses activités « scissionnistes », a déclaré Nima Ciren, vice-président du gouvernement de la Région autonome du Tibet. « Vingt groupes de personnes sont venues au Tibet ou dans la région tibétaine pour des discussions depuis 1979, notamment le frère et la sœur du dalaï-lama et certains de ses proches collaborateurs », a-t-il dit à Lhassa. « Je puis dire que la voie est grande ouverte pour des entretiens avec le dalaï-lama. » Pékin et les représentants du dalaï-lama, qui a fui le Tibet en 1959 après l’échec d’un soulèvement contre le pouvoir communiste chinois, entretiennent un dialogue intermittent depuis 1979. La sixième série de contacts intervenus depuis 2002 a pris fin ce mois-ci sans progrès apparents. Le dalaï-lama revendique une plus grande autonomie pour le Tibet et non l’indépendance du territoire, mais la Chine persiste à le considérer comme un séparatiste.
L’une des organisatrices d’une conférence sur les droits des malades du sida qui devait se tenir début août à Canton a déclaré hier que cette réunion avait été interdite par les autorités chinoises, de crainte d’une implication étrangère dans un sujet sensible. La conférence réunissant une cinquantaine d’experts chinois et étrangers devait discuter des moyens de faire...