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« La Syrie a grignoté et occupé plus de 458 km2 à l’intérieur du territoire libanais », rapporte le « Wall Street Journal »

Le quotidien américain à grand tirage de renommée internationale « The Wall Street Journal » rapporte, sous la plume de l’un de ses éditorialistes, Bret Stephens, que la Syrie a grignoté et occupé, depuis son retrait du Liban en avril 2005, plus de 458 kilomètres carrés à l’intérieur du territoire libanais. Le quotidien US souligne sur ce plan qu’une enquête de terrain minutieuse, se basant sur des photos, des images par satellite, des documents d’archives et des cartes militaires libanaises, a été effectuée au sujet de cette nouvelle occupation syrienne par le « Comité international pour l’application de la résolution 1559 du Conseil de sécurité », une ONG américaine ayant un statut d’observateur à l’ONU. Le Wall Street Journal fournit certains détails précis se rapportant à ce « grignotage » syrien du territoire libanais. Se rapportant à l’enquête de terrain menée par l’ONG américaine, il fait notamment état de la présence de barrages de contrôle militaires syriens dans le secteur du village de Maarboun, près de 2 kilomètres à l’intérieur du territoire libanais. Des batteries de défense aérienne syriennes ont, d’autre part, été photographiées dans la vallée de Birak al-Rassass. Sans compter, précise le Wall Street Journal, un camp fortifié relevant du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (une couverture aux Syriens) dans le secteur de Kossaya, dans la Békaa. L’éditorialiste du Wall Sreet Journal rapporte par ailleurs qu’en mai 2005, donc après le retrait militaire syrien, il avait effectué une tournée dans le secteur du village druze de Deir al-Achaer afin de vérifier des informations de presse faisant état de la présence de soldats d’élite de l’armée syrienne dans la région. Le journaliste en question souligne qu’il avait alors effectivement constaté la présence d’un barrage syrien dans le secteur, et le président de la municipalité du village druze lui avait confirmé que ce poste syrien se trouvait bel et bien à l’intérieur du territoire libanais. Relevant qu’après le retrait militaire syrien, en avril 2006, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, avait annoncé que les équipes de l’ONU avaient pu vérifier que ce retrait avait été achevé, le Wall Street Journal souligne que le travail de vérification effectué par l’ONU aurait dû être effectué « à deux reprises » pour s’assurer réellement du caractère irréversible du retrait. Le quotidien américain souligne en conclusion que le grignotage syrien du territoire libanais se traduit par une occupation perlée, par petits « paquets », de terres le long de la frontière, mais globalement, la superficie du territoire ainsi occupé représente près de 458,4 kilomètres carrés, soit environ 4 pour cent du territoire libanais. Une carte du Liban sur laquelle figure en pointillé la zone occupée par la Syrie est publiée par le Wall Sreet Journal qui relève à cet égard que la superficie ainsi grignotée par les Syriens est de loin supérieure à celle des fermes de Chebaa occupées par Israël (près de 40 kilomètres carrés). Et le quotidien américain de souligner que le Hezbollah, qui affirme vouloir lutter pour recouvrer la souveraineté du Liban sur les fermes de Chebaa, s’abstient d’adopter une attitude similaire à l’égard de la Syrie en dépit de cette occupation par petites parcelles effectuées par Damas le long de la frontière avec le Liban. En conclusion, l’éditorialiste du Wall Street Journal déplore le fait que les pays arabes observent le mutisme le plus total au sujet « de ce cas d’occupation illégale » du territoire d’un pays arabe par un autre.

Le quotidien américain à grand tirage de renommée internationale « The Wall Street Journal » rapporte, sous la plume de l’un de ses éditorialistes, Bret Stephens, que la Syrie a grignoté et occupé, depuis son retrait du Liban en avril 2005, plus de 458 kilomètres carrés à l’intérieur du territoire libanais.
Le quotidien US souligne sur ce plan qu’une enquête de terrain...