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Actualités - CHRONOLOGIE

CRÉATION - Les bijoux-sculptures de Maya Husseini et Diana Dbeis Quand l’amitié et le verre fusionnent...

D’une idée à une autre, d’une expérimentation à une autre, la dynamique Maya Husseini Ayoub, connue pour ses créations labellisées « Cèdre verre », n’arrête pas d’innover. De l’art du vitrail à ses débuts, il y a une dizaine d’années, elle est progressivement passée à l’élaboration d’objets décoratifs et utilitaires en verre, enchaînant ensuite sur des créations mobilières (tables, paravents, bureaux, etc.) toujours en verre. Puis – mais là c’est un peu son jardin secret – elle s’est attaquée à la sculpture en... fusion de verre. Et la voilà qui s’attelle maintenant à la création de bijoux en... verre et fil de cuivre. Sauf que dans cette dernière entreprise, elle n’est pas seule. C’est avec Diana Dbeis Ghoussoub, une amie de longue date, « une amie de plus de vingt-cinq ans », précise-t-elle, que Maya Husseini fabrique ces bijoux pas comme les autres. Des colliers, bracelets, bagues et pendants d’oreilles, à mi-chemin entre le colifichet et la sculpture. « Il y a un an et demi, Diana s’est retrouvée sans travail. Ce qui pour une personne active comme elle était insupportable. Comme elle a toujours été habile de ses mains, qu’elle a un vrai don manuel – un talent qu’elle a souvent exercé dans l’atelier d’ailleurs, où depuis toujours elle venait fréquemment m’aider – je me suis dit qu’il faudrait qu’on fasse quelque chose en commun, raconte Maya Husseini. Je lui ai alors proposé de recycler les restes de verre de mon travail en bijoux originaux. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Les deux amies s’y mettent directement, imaginant ensemble, suivant la forme et la couleur du morceau de verre récupéré, la chaîne qui lui irait. C’est là d’ailleurs que réside toute la difficulté, et la délicatesse, de leur ouvrage : dans le travail des fils de cuivre, tressés, enroulés, spiralés ou même tricotés main. Des fils de cuivre, de différentes couleurs (lesquelles vont du cuivré habituel au blanc, bleu, rouge, mauve, etc.), utilisés aussi dans l’habillage, l’ornementation et même le sertissage de cette « pierre de verre ». Qui, rappelons-le, est issue du travail du verre de Maya selon la technique du thermoformage, c’est-à-dire fondu, peint ou reformé dans le four à très hautes températures, ou selon la technique du « fusing » (fusion), qui consiste à fusionner en les superposant différentes plaques de verre d’épaisseurs et de couleurs variées. Une « pierre de verre » qui offre une palette quasi infinie de couleurs et de nuances, et un jeu de textures qui varie entre matité et transparence. Cela donne, dans le premier cas, des effets de pierres semi-précieuses : turquoise, corail, ivoire ou topaze et, dans le second, de magnifiques reflets changeants suivant la lumière. Visiblement inspirées, les deux amies ont déjà réalisé une large ligne de bijoux. Une collection d’ailleurs baptisée MnD (Maya and Diana) qui s’étoffe de jour en jour de créations nouvelles : sculpturales et aux formes inédites. Zéna ZALZAL



D’une idée à une autre, d’une expérimentation à une autre, la dynamique Maya Husseini Ayoub, connue pour ses créations labellisées « Cèdre verre », n’arrête pas d’innover. De l’art du vitrail à ses débuts, il y a une dizaine d’années, elle est progressivement passée à l’élaboration d’objets décoratifs et utilitaires en verre, enchaînant ensuite sur des...