WEB CULTURE Le site qui fait des portraits-robots en ligne

Vous pensez connaître par cœur le visage de votre voisin, que vous croisez tous les matins... En êtes-vous vraiment sûr ? Vous rappelez-vous vraiment ses traits ? Vérifiez grâce à ce surprenant site russe. Pour rester dans la série « sites inutiles ou presque », voici Flashface, le site qui vous permet de réaliser des autoportraits style « la police me recherche ». Qui n’a pas visionné un film policier où l’on demande aux témoins d’un crime de décrire le coupable au travers d’un portrait-robot. Le site Flashface propose aux amateurs de réaliser des portraits-robots tout en flash. Indisponible pendant un certain temps pour des raisons de trop grande affluence, l’étonnant site est de nouveau accessible. Un conseil : testez au plus vite Flashface. Dans une remarquable interface intégralement conçue en flash, vous pourrez réaliser des portraits-robots en quelques clics, à la manière des dessinateurs de la police. Vous sélectionnez une forme de visage, des yeux, une bouche, une implantation de cheveux, arrondissez les traits et ainsi de suite... De nombreux outils sont mis à votre disposition pour créer ou reconstituer à l’infini et à votre guise des visages, connus ou inconnus... Vous aurez également la possibilité d’admirer les « œuvres » des autres internautes. Vous pourrez aussi sauvegarder et imprimer vos reconstitutions. Seul minuscule bémol : l’absence de couleurs qui limitera cet afflux soudain de créativité. Les possibilités sont virtuellement infinies puisque en plus des modèles prédéfinis (de cheveux, de formes de crâne ou de menton, de moustache, de paire d’oreilles, de furoncles, euh non... enfin bref !), on peut à loisir modifier la forme de ces attributs. Autant dire qu’on peut passer des heures entières à peaufiner sa tronche ou celle de quelqu’un d’autre ! Au final, vous obtiendrez une magnifique tête de repris de justice, rajeunie de surcroît ! Une bonne idée d’animation qui remplacera avantageusement le Monopoly si l’on fait partie de ceux qui, par mesure de sécurité, n’osent plus s’aventurer dans les rues après le coucher du soleil. M.G.H.