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Sacrée famille Richard et Romane Bohringer

Il y a quelque chose d’attachant entre ce père et sa fille. Une complicité évidente qui les lie et qui éclatera sur le grand écran dans le film Kamikaze où la petite Romane, encore adolescente, joue son premier rôle auprès de son papa. L’année de son bac, elle est de nouveau engagée au théâtre par Peter Brook pour incarner Miranda dans La tempête de Shakespeare. Cette expérience la bouleverse et la persuade définitivement de devenir comédienne. C’est en 1992 que Cyril Collard, metteur en scène alors atteint de sida, lui confie un rôle douloureux dans son dernier film (puisqu’il mourra avant de connaître la consécration). Les nuits fauves va lui apporter la célébrité et lui valoir le César du meilleur espoir féminin. Plus que de la fierté, c’est une sorte de revanche que vit Richard Bohringer à cette cérémonie. Cet acteur extrêmement prolifique mais tellement discret, qui vogue librement entre écriture, musique jazz et comédie, avoua un jour avoir tout donné au cinéma qui le lui a si peu rendu. En effet, ce gouailleur fort en gueule, au physique charismatique, a toujours été fidèle à ses amitiés dans un milieu parfois ingrat. Privilégiant les réalisateurs au registre non commercial, comme Jean-Pierre Mocky ou Jean-Louis Hubert, il arrive néanmoins à s’imposer et à imposer sa vision de l’art. Sa fille Romane semble suivre ses traces. Alternant cinéma et théâtre, elle est connue pour choisir avec soin ses rôles et pour ne pas se laisser guider par le choix facile.
Il y a quelque chose d’attachant entre ce père et sa fille. Une complicité évidente qui les lie et qui éclatera sur le grand écran dans le film Kamikaze où la petite Romane, encore adolescente, joue son premier rôle auprès de son papa. L’année de son bac, elle est de nouveau engagée au théâtre par Peter Brook pour incarner Miranda dans La tempête de Shakespeare. Cette...