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« Victoire divine » ou descente aux enfers ?

Au bout d’une année entière et à l’occasion du premier anniversaire de la guerre des 33 jours en juillet dernier, il serait utile de dresser un bilan réel des dégâts subis par le Liban et par Israël, à la manière des sociétés commerciales qui énumèrent sous forme de tableau l’actif et le passif de leurs activités... La comparaison des situations dans les deux pays est absolument édifiante : toutes les pertes pour le Liban et les bénéfices pour Israël, et accessoirement pour la Syrie. L’argument permanent du Hezbollah laissant croire que ses armes représentent une dissuasion effective qui empêcherait Israël d’attaquer le Liban s’est avéré être un pari perdant. Sans les bonnes relations du gouvernement libanais avec l’Amérique et l’Europe pour arrêter les hostilités, à la demande expresse du tandem Amal-Hezbollah, Israël aurait continué à s’acharner sur notre pauvre pays sans aucune retenue ni aucun recours. Comme l’avait déclaré Benjamin Netanyahu, Israël, par la puissance redoutable de son aviation, aurait pu et pourrait encore raser complètement le Liban en deux jours, s’il se sent vraiment menacé. Il est temps pour nous de tirer les leçons réalistes et les conclusions objectives de la guerre de juillet 2006, sans tenir compte des « interventions divines » en faveur du Parti de Dieu ou du peuple élu de Dieu. Le tableau approximatif qui suit se passe de tout commentaire. David C. CORM



Au bout d’une année entière et à l’occasion du premier anniversaire de la guerre des 33 jours en juillet dernier, il serait utile de dresser un bilan réel des dégâts subis par le Liban et par Israël, à la manière des sociétés commerciales qui énumèrent sous forme de tableau l’actif et le passif de leurs activités... La comparaison des situations dans les deux...