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La réunion devrait coïncider avec la fermeture de Yongbyon Reprise des pourparlers sur la dénucléarisation de la Corée du Nord la semaine prochaine

Les pourparlers sur le nucléaire nord-coréen reprendront la semaine prochaine à Pékin, au moment même où le régime de Pyongyang devrait débuter la fermeture de sa principale installation atomique sous la supervision de l’AIEA. La Chine a confirmé hier qu’une nouvelle session de négociations aurait lieu les 18 et 19 juillet, soit quatre mois après la précédente. Un porte-parole chinois des Affaires étrangères a indiqué que les pays concernés aborderaient les « prochaines étapes » de l’accord multilatéral signé le 13 février à Pékin, par lequel la Corée du Nord a réaffirmé son engagement à abandonner ses programmes nucléaires. Qin Gang faisait référence aux six pays (deux Corées, États-Unis, Chine, Japon et Russie) impliqués, depuis 2003, dans ces pourparlers. Cette nouvelle réunion devrait coïncider avec le début du processus de fermeture du principal complexe nucléaire nord-coréen, celui de Yongbyon (Nord), qui produit du plutonium pour des armes nucléaires, premier point de l’accord de février. La fermeture de Yongbyon, qui devait intervenir avant le 14 avril mais avait été retardé par un différend financier, doit démarrer « au début de la semaine prochaine », a indiqué hier à Séoul le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohammad el-Baradei. Une équipe de l’AIEA, qui doit superviser les opérations, est attendue dès demain après les visites successives en Corée du Nord de M. Baradei puis fin juin d’une mission préparatoire de l’agence atomique onusienne. La Corée du Nord s’était retirée de l’AIEA en 1994, puis les inspecteurs avaient été expulsés en décembre 2002 à la suite d’un conflit avec les États-Unis qui avaient accusé Pyongyang de développer un programme d’uranium hautement enrichi (UHE) à des fins militaires. Des caméras et d’autres équipements de surveillance seront installés dans le site atomique de Yongbyon sous un mois, a précisé hier M. Baradei. « Je m’attends à ce que les opérations se fassent sans à-coups. Nous avons déjà un accord sur la manière de procéder », a-t-il ajouté, se déclarant « vraiment optimiste ». Demain, une première livraison de fioul lourd doit également arriver en Corée du Nord, dans le cadre de l’aide énergétique prévue dans l’accord du 13 févier en contrepartie de l’engagement de Pyongyang à démanteler ses installations nucléaires. Un tanker de 6 200 tonnes, sur un total de 50 000 promis dans l’accord, a quitté le port sud-coréen d’Ulsan hier matin. M. Baradei a cependant rappelé que le processus de dénucléarisation totale allait être long. « Il faudra du temps pour aboutir à une solution d’ensemble », a-t-il dit, espérant que les discussions des 18 et 19 juillet puissent accoucher d’un « règlement d’ensemble ». Pyongyang a procédé à son premier essai nucléaire en octobre, ce qui a entraîné des sanctions de l’ONU et, par ricochet, redonné un caractère d’urgence aux négociations à six qui avaient démarré en 2003.
Les pourparlers sur le nucléaire nord-coréen reprendront la semaine prochaine à Pékin, au moment même où le régime de Pyongyang devrait débuter la fermeture de sa principale installation atomique sous la supervision de l’AIEA.
La Chine a confirmé hier qu’une nouvelle session de négociations aurait lieu les 18 et 19 juillet, soit quatre mois après la précédente. Un...