Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

La patrie dans le cœur Un profond sentiment m’a submergée hier, m’a coupé le souffle, m’a fait pleurer. Mélange de fierté, d’amour et de patriotisme. Sentiment singulier de maternité et d’enfance. J’étais simultanément la mère et la fille du soldat libanais. Je meurs d’envie de le protéger ; en même temps je veux qu’il me défende. Cette forte émotion a été déclenchée par une publicité à la télévision intitulée La patrie dans le cœur. On y voit des femmes, des hommes, des enfants, arrêtant toute activité et saluant avec admiration un jeune soldat qui marche dans la rue. Le message est très réussi et très fort. Il m’a permis de réaliser l’ampleur et la force de mes sentiments envers notre armée nationale. Un immense respect pour chaque goutte de sang versée par nos soldats, pour chaque gouttelette de sueur qui perle sur leur front, pour chaque larme qui coule sur leur visage. Mon respect, mon amour et ma fierté transcendent ces hommes et englobent leurs familles. Je salue leurs mères, leurs pères, leurs épouses, leurs fratries, leurs enfants. Je les remercie. Je les serre contre mon cœur. Ils ont mon support et ma gratitude. Devant les familles éplorées par la perte d’un des leurs, je m’incline. Je me tais. Quelles paroles leur adresser ? Que dire à nos soldats blessés ? Des mots impuissants mais très sincères : du fond du cœur, merci. Roula AZAR-DOUGLAS La quatrième guerre mondiale ? Des spécialistes annoncent que depuis le 11 septembre, nous sommes dans la quatrième guerre mondiale, une guerre froide qui ne dit pas son nom. D’autres, nombreux, annoncent une guerre chaude au Moyen-Orient cet été. Mais là, en dehors de la canicule et des facéties régulières et habituelles de diverses organisations terroristes qui cherchent à exister ou à se donner de l’importance, on ne voit rien de bien sérieux. Alors qu’en est-il ? Sont-ce les journalistes qui alimentent d’une façon exagérée les ondes, le Net et les médias, un moyen de s’alimenter eux-mêmes ? Sommes-nous bien informés ? Où est la réalité ? En 2008, les Américains pourront-ils accepter une défaite en Irak, comme ils l’ont acceptée au Vietnam trente ans plus tôt ? Le monde occidental et les pays arabes sunnites sont-ils prêts à accepter en 2008 un Iran chiite et radical, nucléarisé et dictant sa loi dans la région ? Les pays arabes sont-ils prêts à accepter l’État d’Israël, à créer un État palestinien en 2008 et à régler la situation des réfugiés arabes qui se trouvent chez eux ? L’humanité est-elle prête à réagir sérieusement au énième génocide comme celui qui a cours depuis quatre ans au Darfour ? La réalité aujourd’hui est extrêmement complexe, globale, et personne ne contrôle en fait la situation. Un événement imprévu, une évaluation erronée des rapports de force peuvent tout faire basculer. Aujourd’hui, s’il veut survivre, le monde libre doit fixer des lignes rouges, définir une limite à ce qu’il peut ou ne peut pas accepter et, dans tous les cas, ne pas donner une fausse image de lui-même ni de ses capacités. Albert SOUED

La patrie dans le cœur

Un profond sentiment m’a submergée hier, m’a coupé le souffle, m’a fait pleurer. Mélange de fierté, d’amour et de patriotisme. Sentiment singulier de maternité et d’enfance. J’étais simultanément la mère et la fille du soldat libanais. Je meurs d’envie de le protéger ; en même temps je veux qu’il me défende. Cette forte émotion...