Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Plutôt l’incertitude Je ne comprends plus rien. Pire encore, très souvent, je ne veux plus comprendre. Mieux vaut vivre dans cette incertitude que d’apprendre encore des tristes réalités, comme celles que nous découvrons tous les jours. Mieux vaut fermer les yeux, pour ne pas voir les dizaines de soldats libanais tués tous les jours, faute de décision ferme d’écraser ces camps qui abritent tout genre de terrorisme, ou de les contrôler une fois pour toutes. D’ailleurs quand le prix de la sauvegarde des vies des civils qui s’obstinent à ne pas quitter le camp est représenté par 80 soldats libanais, tombés en martyrs, cela donne à réfléchir. Surtout que les Palestiniens eux-mêmes s’entre-tuent à Gaza, insoucieux de leurs compatriotes. Mais comme d’habitude, certains Libanais aiment toujours être plus royalistes que le roi et préfèrent les vies des étrangers à celles des membres de l’armée. Un déjà-vu, vous n’en croyez pas ?... Mieux vaut ne plus penser aux origines de Fateh el-Islam et de Jound el-Cham. Mieux vaut ne pas essayer de comprendre pourquoi, au Nord, les combats ont traîné plus d’un mois, alors qu’à Saïda, il faut accepter l’inacceptable, admettre l’inadmissible, je veux dire une sécurité à l’amiable, assurée par des extrémistes, des fondamentalistes, parfois des terroristes, dont nombre d’entre eux sont recherchés par la justice libanaise. Mieux vaut se boucher les oreilles cette fois pour ne plus entendre les gaffes politiques et constitutionnelles de Michel Aoun. Mieux vaut les boucher pour ne pas entendre les exagérations flagrantes du Hezbollah. Cessons de lire, d’écrire et de penser, pour ne pas réaliser que si tout continue ainsi, nous serons gouvernés, d’ici à dix ans au plus, par un Hezbollah qui ramènerait alors la république à l’obscurantisme de Khamenei et d’Ahmadinejad. Camille MOURANI Appliquons la loi Le Liban a perdu un des piliers de la révolution du Cèdre. Tout le monde devine l’objectif des terroristes : décimer les rangs de la majorité pour changer l’équilibre des forces au sein du Parlement. Au-delà des condamnations de coutume, la riposte à ce crime doit être à la hauteur de l’événement : – Organiser des élections législatives partielles au Metn et à Beyrouth. – Remplacer les ministres chiites démissionnaires. – Charger le vice-président de la Chambre de convoquer les députés. – Mettre fin, par la force, à l’occupation illégale de la place Riad el-Solh. – Déposer une plainte à l’ONU contre le régime syrien. Nous ne pouvons plus nous contenter d’enterrer nos morts et de « résister » uniquement. Nous pouvons et nous devons contrecarrer les desseins maléfiques qui guettent notre mode de vie. La deuxième indépendance ne se fera jamais avec notre traditionnel « ni vainqueur ni vaincu ». Il est vital qu’il y ait un vainqueur et un vaincu. Face à une situation de plus en plus inextricable, la seule solution est l’application de la loi. La majorité a été élue pour un mandat et pour une mission qui sont loin d’être achevés. Alors, au lieu de perdre son temps et celui de la nation dans des discussions stériles et dans un dialogue de sourds, qu’elle profite du temps qui lui reste de son mandat pour finir sa mission. Et le jour où l’opposition sera majoritaire, elle n’aura qu’à ne pas répondre aux exigences de la nouvelle opposition ! Raymond NAMMOUR Côte d’Ivoire NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.


Plutôt l’incertitude

Je ne comprends plus rien. Pire encore, très souvent, je ne veux plus comprendre. Mieux vaut vivre dans cette incertitude que d’apprendre encore des tristes réalités, comme celles que nous découvrons tous les jours.
Mieux vaut fermer les yeux, pour ne pas voir les dizaines de soldats libanais tués tous les jours, faute de décision ferme...