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Actualités - OPINION

La Bourse de Beyrouth frappée par le regain de violence dans le pays Élie KAHWAGI

La Bourse de Beyrouth a subi une rechute la semaine dernière après les gains de celle qui l’a précédée sur des ventes bénéficiaires. Elle a été entraînée par les craintes d’une escalade de violence terroriste dans le pays, au lendemain de l’attentat à la voiture piégée qui a coûté la vie à un député de la majorité parlementaire, Walid Eido, son fils et huit autres personnes. Ce développement a semé une grande panique sur le marché surtout qu’il est intervenu juste après l’entrée en vigueur du tribunal international créé par le Conseil de sécurité de l’ONU pour juger les assassins présumés de Rafic Hariri, tribunal très contesté et rejeté par la Syrie. Dans ce contexte peu propice aux initiatives pour les placements en actifs libanais, il n’est guère surprenant de voir une partie des opérateurs boursiers se retirer du négoce alors que l’autre partie estime devoir engranger les quelques gains que lui procure la récente hausse de la cote. Solidere n’a pas tardé à faire les frais de ce changement de climat entourant le marché. Les actions A de cette société ont aussitôt reculé de 16,82 $ à 16,55 $ (-1,60 %) et celles de la catégorie B de 16,84 $ à 16,73 $ (-0,65 %). Toutefois, ce mouvement s’est déroulé dans des échanges peu étoffés ne dépassant pas au total 137 102 actions des deux catégories d’une valeur de 2 277 503 $, représentant 40,91 % de l’ensemble de la cote la semaine passée, contre 181 288 actions d’une valeur de 3 009 148 $, représentant 19,46 % de la cote pendant la semaine qui l’a précédée. Phénomène identique dans le compartiment des bancaires, qui a représenté 44,1 % du marché la semaine dernière avec la négociation de 809 077 titres d’une valeur de 2 455 280 $ contre 568 130 titres négociés d’une valeur de 11 402 844 $ représentant 73,76 % du marché pendant la semaine qui l’a précédée. C’est ainsi qu’on a relevé la baisse des certificats GDR de la Bank Audi de 62 $ à 60,05 $ (-3,15 %) et de ceux de la BLOM Bank de 70 $ à 69,75 $ (-0,36 %) ainsi que des actions de la Byblos Bank ordinaires de 1,79 $ à 1,78 $ (-0,56 %), prioritaires de 1,86 $ à 1,85 $ (-0,54 %) et préférentielles de 101,30 $ à 101,20 $ (-0,1 %). En revanche, les actions ordinaires de la banque BEMO et préférentielles C de la Bank of Beirut se sont maintenues à 4,15 $ et 25 $ respectivement. Aux industrielles, les actions du cimentier Holcim sont tombées aussi de 1,98 $ à 1,96 $ (-1,01 %), pendant que les parts du Beirut Preferred Fund restaient inchangées à 100 $ sur le Junior Market. Cela étant, l’indice BLOM des valeurs libanaises a cédé 9,75 points ou 0,79 % pour clôturer à la fin de la semaine dernière à 1 228,26 points, dans des volumes médiocres ne dépassant pas au total la négociation de 966 880 titres d’une valeur de 5 567 125 $ contre 798 260 titres d’une valeur de 15 459 451 $ pendant la semaine qui l’a précédée.
La Bourse de Beyrouth a subi une rechute la semaine dernière après les gains de celle qui l’a précédée sur des ventes bénéficiaires. Elle a été entraînée par les craintes d’une escalade de violence terroriste dans le pays, au lendemain de l’attentat à la voiture piégée qui a coûté la vie à un député de la majorité parlementaire, Walid Eido, son fils et huit...