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Yémen La rébellion accepte un cessez-le-feu, après trois ans de guerre

La décision prise par la rébellion chiite opérant dans le nord du Yémen d’accepter une proposition gouvernementale de cessez-le-feu devrait signifier la fin d’un conflit meurtrier qui empoisonne depuis 2004 ce pays à majorité sunnite de la péninsule arabique, l’un des plus pauvres du monde. « Les opérations militaires ont été suspendues samedi à 20h00 heure locale (17h00 GMT) et il n’y a pas eu, jusqu’à présent, de violation » du cessez-le feu dans la province de Saada (Nord-Ouest), bastion de la rébellion, a déclaré hier à l’AFP un haut responsable du parti du Congrès populaire général (CPG), au pouvoir. Le cessez-le-feu, dont l’acceptation par la rébellion a été annoncée samedi soir par le ministère yéménite de la Défense, est le fruit d’une médiation du Qatar, une riche monarchie gazière du Golfe, dont l’émir, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, s’était rendu fin mai à Sanaa. Pour sceller l’accord de cessez-le-feu, le Qatar s’est engagé à accueillir sur son sol quatre dirigeants de la rébellion, qui partiront en exil volontaire dans ce pays, et à financer un fonds de reconstruction de la région de Saada, a indiqué un porte-parole du ministère yéménite de l’Intérieur.
La décision prise par la rébellion chiite opérant dans le nord du Yémen d’accepter une proposition gouvernementale de cessez-le-feu devrait signifier la fin d’un conflit meurtrier qui empoisonne depuis 2004 ce pays à majorité sunnite de la péninsule arabique, l’un des plus pauvres du monde. « Les opérations militaires ont été suspendues samedi à 20h00 heure locale...