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Débats intenses entre Rice et Cheney sur le nucléaire iranien Les pays du Golfe ne serviront pas de relais contre Téhéran, assure Ryad

Les pays arabes du Golfe ne serviront pas de rampe de lancement pour une attaque contre l’Iran, a déclaré le ministre saoudien de l’Intérieur, cité hier par l’agence nationale SPA. Le prince Nayef bin Abdul-Aziz, qui s’exprimait samedi soir, a fait valoir que l’Iran n’avait aucun intérêt à frapper ses voisins arabes producteurs de pétrole s’il était attaqué par les États-Unis. « L’Iran ne fera aucun tort à ses voisins et frères (...). Ces pays (arabes) ne feront aucun tort à l’Iran. Le respect et la considération sont mutuels. Je parle (des relations) du royaume d’Arabie saoudite et du Conseil de coopération du Golfe avec l’Iran », a-t-il dit, en se référant au Koweït, au Qatar, à Bahreïn, aux Émirats arabes unis et à Oman. Parallèlement, selon des informations parues samedi sur le site du New York Times, la stratégie actuelle de la diplomatie américaine à l’encontre de l’Iran et les espoirs de mettre un terme au programme nucléaire de Téhéran font l’objet de débats internes au sein de l’Administration du président G. W. Bush. Les discussions opposent la secrétaire d’État Condoleezza Rice et ses adjoints aux quelques « faucons » encore présents au pouvoir, notamment dans l’entourage du vice-président Dick Cheney, selon des hauts responsables de l’Administration cités sous le couvert de l’anonymat par le quotidien. Les collaborateurs de M. Cheney, des conservateurs partisans d’une politique plus dure, font pression en privé pour que le recours aux frappes militaires contre l’Iran soit examiné et ne soit plus simplement une éventualité, selon le journal. L’année dernière, Condoleezza Rice s’était prononcée en faveur d’un rapprochement des États-Unis avec l’UE, la Chine et la Russie pour exercer des pressions diplomatiques conjointes et pousser l’Iran à suspendre son programme d’enrichissement d’uranium. Dans la même temps, le représentant de la diplomatie de l’Union européenne Javier Solana va rencontrer « prochainement » le négociateur iranien en chef sur la question nucléaire, Ali Larijani, pour de nouvelles discussions, a indiqué hier à l’AFP une porte-parole de l’UE. Les deux hommes se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises, la dernière en date à Madrid le 31 mai, pour tenter de trouver une issue à la crise autour du programme iranien d’enrichissement d’uranium. M. Solana devait rencontrer aujourd’hui les ministres des Affaires étrangères de l’UE pour leur rendre compte de ses dernières discussions avec M. Larijani.
Les pays arabes du Golfe ne serviront pas de rampe de lancement pour une attaque contre l’Iran, a déclaré le ministre saoudien de l’Intérieur, cité hier par l’agence nationale SPA. Le prince Nayef bin Abdul-Aziz, qui s’exprimait samedi soir, a fait valoir que l’Iran n’avait aucun intérêt à frapper ses voisins arabes producteurs de pétrole s’il était attaqué par...