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À la galerie Surface libre, Jal el-Dib Les peintures de Sally Khoury : du glamour dans l’air du temps

Glamour façon pop art à la galerie Surface libre (Jal el-Dib, rue 77, face Banque Libano-Canadienne) où sont exposés, jusqu’au 23 juin, près d’une quarantaine de tableaux, grand format, de Sally Khoury. Depuis la fin de ses études de beaux-arts à la LAU, en 2005, cette jeune artiste s’est lancée avec ardeur sur la scène artistique beyrouthine, enchaînant les expositions dans divers lieux de la capitale : galeries, cafés, restaurants ou encore pubs... Si son dessin est juste, sa palette harmonieuse et si on perçoit dans son travail une certaine recherche de textures et de formes (ses fonds sont travaillés parfois en impression cuir ou écorce, d’autres fois la chevelure féminine est traitée en pastilles colorées...), le sujet de ses toiles gagnerait à acquérir en maturité. L’artiste, qui dit célébrer une certaine idée de la beauté – qui n’a rien à voir avec le modèle raphaélite ! – se borne à portraiturer de manière récurrente un même style de femme à la sensualité exacerbée. Des visages de poupée Barbie – ou si vous préférez de Haïfa – sur des corps de « playmates », qui donnent à ses peintures une esthétique très « plasticienne » reproduisant « les canons de beauté actuels, ceux imposés par les magazines et auxquels tendent de se conformer toutes les femmes », explique-t-elle dans un petit texte accompagnant la présente exposition. Des toiles similaires et répétitives, comme ces photos de magazines mondains, mais somme toutes révélatrices de l’air du temps. Et si Sally Khoury faisait du second degré ? Z.Z.
Glamour façon pop art à la galerie Surface libre (Jal el-Dib, rue 77, face Banque Libano-Canadienne) où sont exposés, jusqu’au 23 juin, près d’une quarantaine de tableaux, grand format, de Sally Khoury. Depuis la fin de ses études de beaux-arts à la LAU, en 2005, cette jeune artiste s’est lancée avec ardeur sur la scène artistique beyrouthine, enchaînant les expositions...