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Le gouvernement palestinien adopte le plan de Abbas pour un cessez-le-feu

Le gouvernement palestinien d’union dominé par le Hamas a adopté hier l’offre de cessez-le-feu entre forces israéliennes et mouvements radicaux formulée par Mahmoud Abbas, président de l’Autorité autonome, a annoncé un porte-parole. Le mouvement islamiste a toutefois pris ses distances, expliquant que le plan ne répondait pas à ses propres exigences. « Le gouvernement a mené une longue discussion en profondeur au sujet de la proposition de Abbas. Le gouvernement a exprimé son soutien à une accalmie réciproque, complète et simultanée », a déclaré Ghazi Hamad, au nom de l’Exécutif. Abbas a proposé la semaine dernière aux mouvements armés palestiniens de mettre un terme aux tirs de roquettes en direction de l’État juif en échange d’un arrêt des raids israéliens. En vertu de ce plan, le cessez-le-feu s’appliquerait à la Cisjordanie au plus tard un mois après. « Il n’est ni logique ni acceptable de laisser notre peuple de Cisjordanie à la merci de l’occupant », a réagi Faouzi Barhoum, porte-parole du Hamas, rappelant que l’organisation exige que le cessez-le-feu entre en vigueur au même moment pour l’ensemble des territoires palestiniens. Sur le terrain, des blindés israéliens ont effectué une incursion hier d’environ deux kilomètres dans le sud de la bande de Gaza, trois semaines après le lancement d’une campagne aérienne en riposte aux tirs de roquettes palestiniennes contre Israël. Selon des sources de sécurité palestiniennes, 20 Palestiniens ont été arrêtés. Par ailleurs, plusieurs obus de mortier ont été tirés contre le terminal d’Erez et ses alentours, sans causer de dégâts ni faire de blessés, a indiqué l’armée israélienne. D’autre part, deux ministres et un député palestiniens du mouvement islamiste Hamas ont été placés hier en détention administrative pour six mois sur ordre d’un tribunal militaire israélien, ont indiqué leurs avocats. Ils avaient été arrêtés en mai dans le cadre d’une campagne israélienne contre le Hamas, lancée en guise de riposte aux tirs de roquettes sur le territoire israélien depuis la bande de Gaza. Le gouvernement palestinien a vivement dénoncé cette mesure, accusant Israël de tenter de « saboter le système politique palestinien ». Concernant la trêve interpalestinienne, l’Égypte a proposé aux factions rivales de créer, sous son égide, une commission d’observation pour faire respecter le cessez-le-feu mis en place après les récentes violences dans la bande de Gaza, a déclaré hier un haut responsable égyptien. « Une commission d’observation, sous l’égide de l’Égypte, sera formée pour s’assurer de l’application des accords conclus », a déclaré un haut responsable égyptien, qui participe aux discussions au Caire avec les factions palestiniennes. Il a confirmé que l’Égypte accueillera une réunion élargie des factions palestiniennes durant la deuxième quinzaine de juin. Des discussions séparées ont eu lieu ces derniers jours entre des responsables égyptiens et des représentants du Fateh, du Hamas et du Jihad islamique. Ce dernier « s’est engagé à travailler sérieusement en vue d’unifier les rangs palestiniens », a déclaré un responsable égyptien.
Le gouvernement palestinien d’union dominé par le Hamas a adopté hier l’offre de cessez-le-feu entre forces israéliennes et mouvements radicaux formulée par Mahmoud Abbas, président de l’Autorité autonome, a annoncé un porte-parole. Le mouvement islamiste a toutefois pris ses distances, expliquant que le plan ne répondait pas à ses propres exigences. « Le gouvernement...