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Actualités - CHRONOLOGIE

Iran - 18e anniversaire de la mort de l’ayatollah Khomeyni, fondateur de la République islamique Téhéran ne va pas mendier un droit au nucléaire, assure Khamenei

L’Iran ne va pas mendier auprès de la communauté internationale pour obtenir le droit de maîtriser la technologie nucléaire et il ne reculera pas face au « danger » pour défendre ce droit, a prévenu hier le guide suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei. «Pensez-vous que la nation iranienne va mendier pour obtenir ses droits nucléaires afin que les puissances agressives l’acceptent ? (...) Non, tel n’est pas l’état d’esprit d’une nation libre et indépendante », a déclaré Khamenei dans un discours prononcé à l’occasion de l’anniversaire de la mort de l’ayatollah Ruhollah Khomeyni, fondateur de la République islamique d’Iran, décédé en 1989. La crise iranienne et la volonté prêtée à Téhéran par les Occidentaux de se doter d’un arsenal nucléaire devraient être évoquées lors du sommet du G8, de mercredi à vendredi en Allemagne. L’Iran dément les accusations occidentales et affirme vouloir uniquement produire de l’électricité. Les États-Unis et leurs alliés envisagent de proposer l’adoption de nouvelles sanctions contre l’Iran au Conseil de sécurité de l’ONU. « Le monde sait par expérience qu’un Iranien ne reculera jamais face au danger dès lors qu’il s’agit de défendre ses droits », a répliqué Khamenei, dont le discours était retransmis à la télévision. Il a accusé les « ennemis » de l’Iran, terme désignant généralement les États-Unis, d’avoir déclenché une « guerre psychologique » afin de diviser les Iraniens avant les élections législatives en mars. « Ces prochaines élections législatives seront une nouvelle occasion (de prouver) la dignité et la vigueur de la nation », a prédit Khamenei, auquel la foule a répondu « Mort à l’Amérique ». « Notre grand imam continuera à vivre (...) de façon toujours plus proéminente dans le monde islamique et l’humanité toute entière », a assuré M. Khamenei. Il a célébré à cette occasion l’héritage révolutionnaire et anticapitaliste, en l’opposant à la « décadence » dont souffre selon lui l’Occident. « À l’ouest, et particulièrement aux États-Unis, il y a une dictature sous une forme moderne, dans laquelle le peuple n’a pas de rôle dans la formation du gouvernement, et où ce sont les capitalistes qui déterminent toute chose », a dit l’ayatollah. Il a aussi attaqué « l’empire médiatique de l’ennemi, qui cherche à donner une image déformée et mensongère de l’Iran et de la République islamique ». Enfin, il a réitéré son appel à l’unité des musulmans chiites et sunnites, en jugeant que les conflits opposant ces deux courants de l’islam, notamment en Irak, « sont le résultat du plus grand complot ourdi par l’ennemi ». L’Iran chiite est perçu dans de nombreux pays arabes, dont la population est en majorité sunnite, comme une puissance à visée hégémonique dans la région. Le roi Abdallah II de Jordanie avait été le premier à parler d’un « croissant chiite » en décembre 2004, quand il avait accusé Téhéran de chercher à influencer les élections en Irak, et d’étendre son influence jusqu’au Liban.
L’Iran ne va pas mendier auprès de la communauté internationale pour obtenir le droit de maîtriser la technologie nucléaire et il ne reculera pas face au « danger » pour défendre ce droit, a prévenu hier le guide suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei.
«Pensez-vous que la nation iranienne va mendier pour obtenir ses droits nucléaires afin que...