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Le patriarche maronite rend un vibrant hommage à l’armée Sfeir : La coordination entre toutes les forces qui défendent le pays est un devoir

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a déploré l’effusion de sang à Nahr el-Bared, tout en rendant un vibrant hommage à l’armée « qui s’efforce de faire le minimum de victimes et de destructions dans les rangs de ceux qui portent les armes contre elle ». Mgr Sfeir a en outre jugé indispensable une coordination entre toutes les forces qui protègent le pays. Le patriarche maronite a axé son homélie dominicale, hier, sur le thème de l’avortement, et c’est partant des idées qu’il a développées sur ce sujet qu’il s’est arrêté sur ce qui se passe actuellement à Nahr el-Bared, critiquant ceux qui n’ont pas de respect pour la vie humaine. « Ils la détruisent sans sourciller, a-t-il dit, durant les guerres et les drames qui se produisent de temps en temps dans tels ou tels pays ou région, et c’est ce qui se passe chez nous aujourd’hui. » Déplorant l’effusion de sang à Nahr el-Bared et la destruction des habitations, le patriarche a estimé que celles-ci « accentuent la misère de ceux que la misère accompagne depuis leur naissance et qui n’ont pas su comment repousser ces nouveaux-venus qui en ont fait, malgré eux, des boucliers humains ». Il a ensuite rendu un vibrant hommage à l’armée « pour les efforts gigantesques qu’elle déploie afin de faire le minimum de victimes et de provoquer le minimum de destructions dans les rangs de ceux qui brandissent des armes contre elle ». Mgr Sfeir a dans ce cadre déploré le fait que le groupe terroriste, Fateh el-Islam, qu’il n’a pas nommé, ait assassiné des militaires, saluant la mémoire des 31 soldats traîtreusement massacrés en dehors de la zone de combat. « Il est connu, a poursuivi Mgr Sfeir, que la guerre est fondée sur du leurre, mais il n’empêche que la coordination constitue un devoir, en ces circonstances, entre toutes les forces qui ont à charge de défendre la patrie et qui sont engagées dans des batailles dans ce but. » Au terme de la messe, le patriarche a reçu le président du Parti libanais de la paix, Roger Eddé, qui a souligné la nécessité d’un appui absolu à l’armée dans sa guerre contre Fateh el-Islam, estimant que la carte palestinienne au Liban reste une carte entre les mains des services de renseignements syriens. Il a ensuite accordé audience à une délégation du groupe « l’Initiative populaire arabe » comprenant les secrétaires généraux du Congrès populaire arabe, Khaled Soufiani (Maroc), du Congrès des partis arabes, Abdel Aziz Sayyed (Jordanie), et de l’Organisation arabe des droits de l’homme, Mohammad Fayek (Égypte), le secrétaire général adjoint de la Fédération des avocats arabes, Abdel Azim Moghrabi (Égypte), l’ancien représentant de l’OLP au Liban, Chafic el-Hout (territoires palestiniens), le directeur du Congrès populaire islamique, Oussama Mehiou (Liban), et la directrice du Congrès populaire arabe, Rihab Makhal. Sur un autre plan, le congrès annuel des évêques maronites, que préside le patriarche Sfeir, entamera demain ses travaux à Bkerké et prendra fin samedi. Aussi, le chef de l’Église maronite ne recevra-t-il pas de visiteurs durant cette semaine.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a déploré l’effusion de sang à Nahr el-Bared, tout en rendant un vibrant hommage à l’armée « qui s’efforce de faire le minimum de victimes et de destructions dans les rangs de ceux qui portent les armes contre elle ». Mgr Sfeir a en outre jugé indispensable une coordination entre toutes les forces qui protègent le...