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Les lecteurs ont voix au chapitre

Contradictions libanaises Combien d’écoles, universités publiques et privées, techniques ou autres ya-t-il au Liban ? Combien de mosquées, églises ou lieux de culte trouve-t-on sur nos 10 452 kilomètres carrés ? Un petit calcul arithmétique démontre que, proportionnellement à la population libanaise et au nombre d’habitants au kilometre carré, nous devrions être le peuple élu de Dieu, vu notre piété, et le peuple le plus érudit, vu le nombre d’établissements éducatifs. Mais les agissements sociaux, civiques, politiques de nos dirigeants prouvent le contraire. Contradiction oblige… Mais ne sommes-nous pas au Liban ? Et au Liban, l’impossible n’est-il pas possible ? Fouad A. SALHA Les fées des festivals Tyr, Baalbeck, Byblos Beiteddine, Beit-Méry, des noms synonymes de hauts lieux de notre patrimoine, rendus si vivants lors des festivals grâce à la baguette magique de fées laborieuses. J’aimerais rendre hommage à toutes les Myrna, May, Nora, Randa et Latifé, et à toutes celles qui les ont secondées afin que soit perpétué un visage rayonnant du Liban et que s’estompe l’image sombre que lui donnent les politiciens. Nous vous prions, mesdames, de continuer à nous faire rêver à des étés resplendissants, à des hivers chaleureux, où l’art sous toutes ses formes réunirait les Libanais de tous bords, ceux qui y vivent et ceux qui espèrent revenir s’y ressourcer. Continuez, mesdames, afin que jamais ne s’efface l’image de beauté et de culture dont ce pays est porteur depuis six mille ans. Dolly TALHAMI La politique des bougies Des bougies pour ci. Des bougies pour ça. Apparemment, c’est une nouvelle mode. Une nouvelle manière de faire de la politique. L’autre soir, c’était pour appuyer la création du tribunal à caractère international qui jugera les assassins de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Mais, il y a quelques mois, les mêmes bougies ont servi à symboliser les martyrs de la guerre menée par Israël contre le Liban. Symboliser, c’est le mot juste. En effet, la politique ne se fait plus via l’usage de concepts constructifs, mais via des symboles émotifs. Sans doute parce que l’émotion a moins tendance à questionner que la raison. Néanmoins, c’est ce qui marche. Puisque cela permet aux uns de justifier leur souci des civils et aux autres d’obtenir un tribunal. Et le tout sans aucun débat de fond, ni sur le bilan de la guerre, ni sur le statut du tribunal. En clair, la politique des bougies ressemble beaucoup à la politique de l’autruche. Khalyla ASMAR Attention, fragile À la signataire de la lettre parue dans L’Orient-Le Jour du jeudi 24 mai 2006 (« Le bon reflexe »), je voudrais rappeler que notre pays est riche par sa diversité et qu’il est de notre devoir de préserver cette richesse. Le Liban est fragile, la moindre parole « mal » placée peut être exploitée, par les extrémistes, ce que nous ne voulons pas. Le lapsus que font souvent les gens en qualifiant Achrafieh de Beyrouth-Est et Verdun de Beyrouth-Ouest est dangereux, même si inconscient, car il maintient cette scission du Liban au lieu d’unifier le pays. Alors, je propose en simple citoyen que chaque individu, avant de critiquer les autres, tente tant bien que mal de modifier ses petites habitudes, sa pensée ou au moins ses propos. Nous pourrons ensuite débattre de politique. Rayane BORGHOL Moment historique La première fois garde toujours une saveur d’absolu. Enfin, une première fois qui dessine des prémices d’optimisme sur un terrain bafoué depuis trop longtemps. Enfin, une bouffée d’air frais dans un chantier en bataille depuis trop longtemps. Un brin de justice et de droit quand on n’y croyait plus. Un réveil des consciences internationales quand on se croyait perdu. Sur le droit chemin du rétablissement de la démocratie et de l’indépendance. Nous reprenons possession de nous-mêmes, de notre honneur et de notre dignité. Nous réitérons notre foi dans l’avenir et notre droit à l’existence, fait accompli, formulé par chacun des pays qui, en votant pour le tribunal international, ont voté oui pour la justice, oui pour la liberté, oui pour la vérité, oui pour notre vérité. Puisse-t-il évoluer en un oui pour la paix… Carla B. ARAMOUNI

Contradictions libanaises

Combien d’écoles, universités publiques et privées, techniques ou autres ya-t-il au Liban ?
Combien de mosquées, églises ou lieux de culte trouve-t-on sur nos 10 452 kilomètres carrés ?
Un petit calcul arithmétique démontre que, proportionnellement à la population libanaise et au nombre d’habitants au kilometre carré, nous devrions...