Rechercher
Rechercher

Actualités

Rubrique immobilier Les incidences foncières d’Achrafieh

Si la nouvelle dégradation de la situation politico-sécuritaire du Liban au cours des derniers jours a refroidi certains acheteurs, l’intérêt des promoteurs et des investisseurs pour Achrafieh reste cependant toujours d’actualité. Encouragés par une demande de la part de la clientèle locale et des expatriés, les professionnels de l’immobilier s’activent pour trouver des biens-fonds disponibles avec un réel potentiel. Toutefois, acquérir des parcelles dans cette partie de Beyrouth est devenu un chemin de croix tellement le marché est parasité par l’incompétence, l’entêtement et l’ignorance d’une partie des propriétaires qui divaguent dès qu’il s’agit de donner une valeur à leur bien. Les promoteurs ne sont pas dupes et ne veulent pas servir de pigeons. Les transactions ne sont possibles qu’uniquement si le prix proposé corresponde à une incidence foncière – c’est-à-dire la valeur du terrain par rapport à la superficie constructible – acceptable et justifiée. Cette méthode d’estimation est beaucoup plus fiable qu’une valeur du terrain au m2 qui prête à une certaine confusion. Longtemps stabilisée après la guerre de juillet, l’incidence foncière subit actuellement une légère hausse de 5 à 10 % liée entre autres à l’augmentation du coût de la construction. Furn el-Hayek bénéficie d’une notoriété indéniable. Malgré une forte densité d’immeubles le long de certains axes qui donne un sentiment de saturation, la clientèle aisée reste toujours attirée par le secteur qui voit peu à peu ses anciennes bâtisses disparaître. Les incidences devraient varier de 450 à 700 dollars le m2 voire plus pour certaines parcelles. Les périphéries du quartier sont également très recherchées par les promoteurs désireux d’obtenir des prix plus abordables (de 400 à 600 dollars le m2). Ce sont les tarifs affichés également dans le secteur de Monnot. Par contre, la valeur diminue et varie de 300 à 500 dollars pour les terrains autour de la rue Mar Mitr. Depuis que le problème de la mise sous étude est réglé, les parcelles disponibles à Saïfi et Gemmayzé ont repris de la valeur avec une incidence de 400 à 700 dollars le m2. À proximité de la place Sassine, les quelques propriétés disponibles rue Georges Haïmari sont affichées de 700 à 850 dollars le m2 constructible. Avec le secteur de Tabaris et l’avenue Charles Malek, il s’agit indéniablement d’un des secteurs les plus chers d’Achrafieh. Le quartier qui se situe derrière l’hôpital Rizk et le siège de la Byblos Bank connaît un réel développement résidentiel. Le secteur commence à attirer les budgets qui ne peuvent pas se permettre d’habiter à Furn el-Hayek. L’incidence foncière s’étend de 250 à 400 dollars le m2. Adjacent, le secteur Nazareth a un beau potentiel. Néanmoins, l’incidence foncière fait le grand écart entre une poignée de terrains situés autour de l’école (de 400 à 450 dollars le m2) et les parcelles situées au sud du quartier (de 250 à 300 dollars le m2). Pour les promoteurs qui recherchent des parcelles avec des incidences de 200 à 300 dollars le m2, il faut s’aventurer dans des secteurs résidentiels plus populaires tels que Fassouh, Jeïtaoui, Qobayat et Badaoui. En coopération avec : RAMCO

Si la nouvelle dégradation de la situation politico-sécuritaire du Liban au cours des derniers jours a refroidi certains acheteurs, l’intérêt des promoteurs et des investisseurs pour Achrafieh reste cependant toujours d’actualité. Encouragés par une demande de la part de la clientèle locale et des expatriés, les professionnels de l’immobilier s’activent pour trouver...