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Actualités - CHRONOLOGIE

Budget - Les transferts à l’EDL ont augmenté de 608,25 % par rapport aux quatre premiers mois de 2006 Le déficit public en hausse de plus de 89 % fin avril, sur un an

Le déficit public a atteint 1 101,68 milliards de livres libanaises sur les quatre premiers mois de l’année, soit 26,73 % du total des dépenses. Le déficit accuse ainsi une hausse de près de 89,21 % par rapport à fin avril 2006, où il représentait 17,35 % des dépenses. Dans un communiqué publié hier, le ministère des Finances a imputé cette aggravation à la hausse des dépenses publiques de 23 % sur un an, expliquée principalement par l’augmentation des transferts à l’EDL de 412 milliards de livres, et par celle du service de la dette de 237 milliards de livres. Dans le détail, les opérations du budget se sont soldées par un déficit de 714,15 milliards de livres fin avril, en hausse de près de 127 % par rapport à l’année dernière. Le ratio du déficit du budget par rapport aux dépenses a également presque doublé, passant de 10,64 %, fin avril 2006, à 20,85 % un an plus tard. Le déficit des opérations du budget est dû à la hausse du total des dépenses budgétaires de 15,92 % sur un an, à 3 424,98 milliards de livres fin avril. À elles seules, les dépenses courantes ont totalisé 1 825,46 milliards de livres, (dont près de 544 milliards sur le compte de budgets précédents), en hausse de 14,62 % par rapport aux quatre premiers mois de 2006. Quant au service de la dette, il a bondi de 17,43 % sur un an, pour atteindre 1 599,5 milliards de livres fin avril. Le service de la dette interne a augmenté de 20,12 % contre 14,32 % pour la dette externe. Parallèlement, le total des recettes budgétaires a augmenté de seulement 2,67 %, à 2 710,83 milliards de livres fin avril. Les recettes fiscales ont même légèrement baissé par rapport à l’année dernière, de 0,29 %, à près de 1 878 milliards de livres, malgré une hausse de 18,27 % des revenus douaniers et une augmentation de 11,39 % des recettes de la TVA. Enfin les recettes non fiscales ont augmenté de près de 10 % à 832,9 milliards de livres. D’un autre côté, les opérations du Trésor se sont également soldées par un déficit de 387,53 milliards de livres fin avril, soit 55,69 % du total des dépenses, en hausse de 44,62 % par rapport à la même période de l’année dernière. Les encaissements ont certes augmenté de 131 % par rapport à l’an dernier, à 308,2 milliards, mais les décaissements ont fait de même, bondissant de près de 73 % à 695,8 milliards de livres. Car si les principaux transferts, notamment aux municipalités, ont baissé, les décaissements en faveur de l’Électricité du Liban ont augmenté de 608,25 % en un an, pour atteindre 479,57 milliards de livres ! Sur le seul mois d’avril, les dépenses sur l’EDL se sont élevées à 126,28 milliards de livres, contre 2 milliards en avril 2006. Globalement, fin avril, le total des dépenses publiques s’est élevé à 4 120,8 milliards de livres, en hausse de 22,78 % sur un an. Tandis que le total des recettes était en hausse de seulement 8,84 % sur un an, à 3 019,11 milliards. Et pour conclure la série de mauvaises nouvelles des finances publiques, l’excédent primaire (hors service de la dette) a baissé de 36,17 % sur un an, à 497,82 milliards de livres fin avril. Il représente désormais près de 12 % du total des dépenses, contre 23,24 % des dépenses un an plus tôt.

Le déficit public a atteint 1 101,68 milliards de livres libanaises sur les quatre premiers mois de l’année, soit 26,73 % du total des dépenses. Le déficit accuse ainsi une hausse de près de 89,21 % par rapport à fin avril 2006, où il représentait 17,35 % des dépenses.
Dans un communiqué publié hier, le ministère des Finances a imputé cette aggravation à la hausse...