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Trois Irano-Américains inculpés d’espionnage

Les autorités judiciaires iraniennes ont inculpé trois Irano-Américains d’espionnage, a annoncé hier un porte-parole. Cette annonce intervient au lendemain de la tenue à Bagdad de discussions sans précédent depuis 1980 entre l’Iran et les États-Unis, qui ont porté sur l’Irak. Le porte-parole de la Justice, Alireza Jamshidi, a précisé que les trois personnes inculpées étaient l’universitaire Haleh Esfandiari, le spécialiste de sciences sociales Kian Tajbakhsh et la journaliste Parnaz Azima. Aux termes de la charia en vigueur en Iran, l’espionnage est passible de la peine de mort. Téhéran accuse Washington de se servir d’intellectuels pour saper la République islamique grâce à une « révolution de velours », ce dont les États-Unis se défendent. Un autre Irano-Américain, Ali Shakeri, aurait semble-t-il interdiction de quitter l’Iran, mais M. Jamshidi a dit qu’il n’avait été ni arrêté ni inculpé. Un institut californien dont M. Shakeri est membre a dit être sans nouvelles de lui depuis mars. Les autorités américaines croient que Téhéran détient aussi un ancien agent du FBI, Robert Levinson, disparu début mars alors qu’il visitait l’île iranienne de Kish. Téhéran a assuré ne pas le détenir. Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué dimanche l’ambassadeur de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains en Iran, pour se plaindre de ce qu’il a présenté comme un soutien des États-Unis aux « réseaux d’espionnage » en Iran. Il n’a pas été précisé si ces « réseaux d’espionnage » avaient un rapport avec les récentes arrestations d’Irano-Américains.
Les autorités judiciaires iraniennes ont inculpé trois Irano-Américains d’espionnage, a annoncé hier un porte-parole. Cette annonce intervient au lendemain de la tenue à Bagdad de discussions sans précédent depuis 1980 entre l’Iran et les États-Unis, qui ont porté sur l’Irak. Le porte-parole de la Justice, Alireza Jamshidi, a précisé que les trois personnes inculpées...