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Formule 1 - La Scuderia espère que l’impair monégasque n’est que circonstanciel et dû aux spécificités du tracé de la principauté Ferrari marque le pas, mais compte sur un épiphénomène

Ferrari a nettement marqué le pas derrière McLaren-Mercedes dont les pilotes Fernando Alonso et Lewis Hamilton ont signé un doublé dimanche à Monaco, mais la Scuderia espère que cet impair monégasque n’est que circonstanciel et dû aux spécificités du tracé de la Principauté. « Dimanche, nous n’étions tout simplement pas suffisamment compétitifs pour gagner », diagnostique le directeur technique de Ferrari, Luca Baldisseri. Pourtant, après les essais hivernaux et le premier Grand Prix, en Australie, Ferrari était apparue comme l’équipe favorite du championnat. « Je n’irai pas jusqu’à dire que Ferrari était supérieure à McLaren-Mercedes en début de saison, mais nous étions compétitifs par rapport à eux, commente le patron de l’écurie rouge, Jean Todt. À Monaco, ils ont été meilleurs. Ils sont très forts et la suite sera difficile. » La Scuderia compte bien trois victoires à deux au soir du Grand Prix monégasque, mais les deux championnats sont dominés par les Flèches d’argent et leurs pilotes, auteurs à Monaco de leur deuxième doublé de la saison après la Malaisie. « Plus forts » En cinq courses, Alonso et Hamilton ont comptabilisé neuf podiums contre six à Ferrari. Mais surtout, le plus mauvais résultat de McLaren-Mercedes est la 5e place d’Alonso à Bahreïn alors que la Scuderia déplore un abandon de Raikkonen en Espagne, une huitième place du Finlandais à Monaco, une sixième et une cinquième place pour Massa en Australie et en Malaisie. « Je suis très heureux que nous ayons toujours fini les courses sans problème technique, savoure le vice-président de Mercedes Motorsport, Norbert Haug. Nous sommes les seuls, je crois, et si nous pouvons finir la saison comme ça, cela nous aidera évidemment beaucoup. » Un constat qu’établit également, mais plus amèrement, le patron de la Scuderia, Jean Todt : « Nos adversaires sont plus forts en ce moment, ils sont plus fiables et nos concurrents derrière nous poussent... donc nous n’avons qu’une seule solution, c’est de travailler encore plus dur. » Après une saison blanche en 2006, malgré le renouvellement des pilotes et le pari de la jeunesse – Hamilton dépasse les espérances, mais « il ne faut pas en faire un super héros non plus : il a la chance d’avoir la meilleure voiture et probablement le meilleur pilote comme coéquipier », souligne Haug –, ainsi que la difficile adaptation au nouveau manufacturier de pneus, l’écurie de Ron Dennis semble désormais devoir être l’équipe à battre de ce championnat. « Ouvert » « Il ne faut pas oublier que McLaren a rapidement compris qu’elle n’avait rien à gagner l’année dernière et a pu se concentrer entièrement sur la saison et la voiture 2007 », quand Renault et Ferrari ont lutté au coude à coude jusqu’à l’ultime Grand Prix 2006, souligne le directeur général de l’écurie au losange, Flavio Briatore. Alors chez Ferrari, où Massa est passé d’une victoire en Espagne à une impuissante troisième place à près d’un tour d’Alonso, on espère que Monaco n’est qu’une course et un résultat atypiques. « Nous sommes certes contents de notre voiture, mais sur ce circuit, elle n’était pas compétitive, commente le pilote brésilien. Même comparés aux Renault, nous étions bien plus lents ce week-end. » Et comme personne, à l’image de Raikkonen, n’a l’intention de « baisser les bras » chez Ferrari, les enseignements de la course monégasque seront médités et ses résultats oubliés pour que la Scuderia reparte de l’avant dès le prochain Grand Prix, au Canada le 10 juin. « Nous avons quinze points de retard, note Todt. S’il ne restait que deux courses, ce serait fini. Mais comme il en reste douze, cela fait 1,25 point à reprendre par course en moyenne, et ça c’est jouable. Tout reste ouvert. »
Ferrari a nettement marqué le pas derrière McLaren-Mercedes dont les pilotes Fernando Alonso et Lewis Hamilton ont signé un doublé dimanche à Monaco, mais la Scuderia espère que cet impair monégasque n’est que circonstanciel et dû aux spécificités du tracé de la Principauté.
« Dimanche, nous n’étions tout simplement pas suffisamment compétitifs pour gagner »,...