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Le corps d’un des trois GI disparus aurait peut-être été retrouvé Neuf soldats américains tués, attentat contre des Kurdes chiites

Un nouvel attentat a frappé hier une ville habitée par des Kurdes chiites au nord-est de Bagdad, faisant 20 morts, tandis que l’armée américaine, qui a annoncé la mort de neuf soldats, cherche à savoir si un corps retrouvé par la police est bien celui d’un de ses soldats enlevés. À Mandali, ville située à 100 km au nord-est de Bagdad, près de la frontière avec l’Iran, « un terroriste s’est fait exploser vers 06h30 GMT dans un café du centre, tuant 20 personnes et faisant 15 blessés, tous des hommes », a déclaré le lieutenant Ahmad Ali, de la police de la province de Diyala. Mandali est majoritairement habitée par des membres de la communauté des « faïlis », les Kurdes chiites. Samedi, des hommes armés se présentant comme des membres des forces de sécurité avaient abattu 15 Kurdes chiites habitant un village à cinq kilomètres de Mandali, une attaque menée au nom de « l’État islamique en Irak », alliance de groupes sunnites extrémistes chapeautée par la branche irakienne d’el-Qaëda. Sept personnes ont aussi été tuées dans d’autres attaques à travers le pays. Pour sa part, l’armée américaine a annoncé que neuf soldats avaient été tués mardi à travers l’Irak, portant à 85 le nombre de militaires tués en mai. Les soldats ont été tués dans la capitale, au sud de Bagdad et dans la province d’al-Anbar, le foyer de l’insurrection sunnite dans l’ouest du pays. La plupart ont été victimes de l’explosion de bombes au passage de leurs patrouilles. En avril, 103 soldats américains avaient été tués dans des attaques, ce qui en faisait le sixième mois le plus meurtrier depuis l’invasion du pays en mars 2003. Ces décès portent à au moins 3 433 le nombre de soldats et personnels assimilés américains tués en Irak depuis l’invasion, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres du Pentagone. Par ailleurs, la police irakienne a annoncé hier avoir trouvé le corps d’un soldat américain dans l’Euphrate, au sud de Bagdad, qui pourrait être celui d’un des GI capturés il y a onze jours dans cette région. L’armée américaine n’était toutefois pas en mesure de confirmer si le corps était bien celui d’un GI. « Nous ne l’avons pas encore identifié », a déclaré, au cours d’une conférence de presse, le général William Caldwell, porte-parole de l’armée américaine. Selon la police, le corps a séjourné dans l’eau au moins deux jours. La victime, défigurée, a reçu plusieurs balles, dont une derrière la tête. Le caporal Alex R. Jimenez, 25 ans, le première classe Joseph J. Anzack Jr, 20 ans, et le soldat Byron W. Fouty, 19 ans, ont été enlevés le 12 mai après une embuscade contre leur patrouille à 20 km à l’ouest de Mahmoudiya, au sud de Bagdad. Quatre soldats américains et un soldat irakien faisant office d’interprète avaient été tués dans l’attaque. Plus de 4 000 soldats américains les recherchent depuis, appuyés par 2 000 soldats irakiens, en dépit des avertissements de la branche irakienne d’el-Qaëda, qui a affirmé détenir les trois soldats et a demandé l’arrêt des opérations. Les recherches se concentrent dans le « triangle de la mort », qui unit les villes de Youssoufiya, Mahmoudiya et Latifiya, juste au sud de la capitale irakienne, une région parcourue de canaux d’irrigation et de forêts de palmiers dattiers. Une récompense de 200 000 dollars a été promise par l’armée américaine pour des informations menant à leur libération.


Un nouvel attentat a frappé hier une ville habitée par des Kurdes chiites au nord-est de Bagdad, faisant 20 morts, tandis que l’armée américaine, qui a annoncé la mort de neuf soldats, cherche à savoir si un corps retrouvé par la police est bien celui d’un de ses soldats enlevés.

À Mandali, ville située à 100 km au nord-est de Bagdad, près de la frontière avec...