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Perquisitions de la police israélienne dans des domiciles de Bishara

La police israélienne a procédé jeudi soir à des perquisitions dans deux résidences et un bureau de l’ex-député arabe israélien Azmi Bishara, sous le coup d’une enquête pour collaboration avec le Hezbollah, a indiqué son parti hier. Les perquisitions, au cours desquelles plusieurs ordinateurs et des documents ont été saisis, ont été effectuées dans un appartement loué par M. Bishara à Jérusalem-Est, sa maison à Haïfa, dans le nord d’Israël, ainsi que dans un bureau à Nazareth en Galilée, a indiqué à l’AFP un responsable du Rassemblement national démocratique (RND). Interrogé par l’AFP, le porte-parole de la police Micky Rosenfeld s’est refusé à tout commentaire en raison d’un black-out imposé sur l’enquête et qui n’a été que partiellement levé. M. Bishara se trouve actuellement au Qatar après avoir présenté sa démission de la Knesset dimanche à l’ambassade d’Israël au Caire, perdant ainsi son immunité parlementaire. La police israélienne a révélé mercredi que M. Bishara est soupçonné « d’avoir fourni des informations au Hezbollah pendant la deuxième guerre au Liban (juillet-août 2006) et d’avoir reçu de l’argent en contrepartie » et d’avoir « contacté un agent ennemi » à ces fins. Il est aussi soupçonné « d’avoir enfreint l’interdiction de financement d’une organisation terroriste, de blanchiment d’argent ». Selon la presse israélienne, il est passible de la prison à vie, voire la peine de mort, s’il est reconnu coupable. M. Bishara a catégoriquement démenti ces accusations.

La police israélienne a procédé jeudi soir à des perquisitions dans deux résidences et un bureau de l’ex-député arabe israélien Azmi Bishara, sous le coup d’une enquête pour collaboration avec le Hezbollah, a indiqué son parti hier. Les perquisitions, au cours desquelles plusieurs ordinateurs et des documents ont été saisis, ont été effectuées dans un appartement...