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El-Qaëda au Maghreb dément la mort d’un de ses chefs en Algérie

La branche maghrébine d’el-Qaëda a reconnu qu’un de ses combattants, mais qui n’était nullement l’un des chefs de l’organisation, avait été tué jeudi en Algérie. « Oui, le frère (Samir) Moussaab est tombé en martyr (...), mais il n’était pas le numéro deux de l’organisation, ni le numéro trois, 10 ou même 20 », déclare el-Qaëda au Maghreb islamique dans un communiqué diffusé hier sur un site Internet utilisé par les groupes islamistes. « Il était l’un des soldats de l’organisation et un membre de son comité de coordination », ajoute le communiqué. L’agence de presse officielle algérienne APS, citant des sources au sein des services de sécurité, a affirmé jeudi que Samir Moussaab était le coordinateur et le numéro deux de la branche nord-africaine d’el-Qaëda. De son vrai nom Samir Saïoud, il a été tué lors d’un accrochage avec une patrouille de l’armée dans la région de Boumerdès, à une cinquantaine de kilomètres à l’est d’Alger, a précisé APS. Il avait été localisé à l’aide d’informations obtenues auprès d’anciens membres du groupe ayant bénéficié de l’amnistie offerte l’an dernier aux combattants islamistes. El-Qaëda au Maghreb islamique, ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) rebaptisé il y a quelques mois, a notamment revendiqué le double attentat qui a fait 33 morts le 11 avril à Alger. Ces attentats ont fait craindre aux Algériens un retour aux années noires de l’insurrection qui semblaient s’éloigner avec la politique d’amnistie et de réconciliation nationale entreprise par le président Abdelaziz Bouteflika.

La branche maghrébine d’el-Qaëda a reconnu qu’un de ses combattants, mais qui n’était nullement l’un des chefs de l’organisation, avait été tué jeudi en Algérie.
« Oui, le frère (Samir) Moussaab est tombé en martyr (...), mais il n’était pas le numéro deux de l’organisation, ni le numéro trois, 10 ou même 20 », déclare el-Qaëda au Maghreb islamique...