C’était au pavillon Royal du BIEL, au début du printemps. Une jeune styliste avait recréé Londres, le temps d’une soirée. En fond de scène, une de ces ruelles de la capitale britannique où les créateurs de mode vont puiser leurs idées, où les tendances éclosent par génération spontanée. Le rêve londonien de Nadine Mezher se déclinait en 26 robes du soir. Satins et rubans, dentelle de Nottingham pour la mariée, quelque chose de poudré dans l’air qui ramenait des effluves de roses et de lavande, fleurs si chères au cœur des Anglaises, justifiaient le titre de cette collection: « Bloom » (éclosion). Les couleurs se déclinaient en deux gammes distinctes, automnales ou pastel, et franchement printannières, de quoi durer jusqu’à la saison froide ! De fait, le dernier tableau était accompagné d’une belle valse de flocons blancs qui faisaient poudroyer la robe de mariée. Par contraste, une musique énergique faisait virevolter cette ligne qui affichait un romantisme volontairement désuet. Un talent à suivre.
C’était au pavillon Royal du BIEL, au début du printemps. Une jeune styliste avait recréé Londres, le temps d’une soirée. En fond de scène, une de ces ruelles de la capitale britannique où les créateurs de mode vont puiser leurs idées, où les tendances éclosent par génération spontanée. Le rêve londonien de Nadine Mezher se déclinait en 26 robes du soir. Satins et rubans,...
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