PEOPLE - Les compatriotes du mari sont choqués d’avoir vu le couple boire de l’alcool avant les rites religieux Le mariage de Liz Hurley avec Arun Nayar jugé « insultant » par les hindouistes

Des hindous attaquent en justice le mariage, qui a eu lieu en mars en Inde, de l’actrice britannique Elizabeth Hurley et de l’homme d’affaires indien Arun Nayar, le jugeant « insultant » pour les traditions de l’hindouisme, a annoncé hier un avocat. Le tribunal de Jodhpur (État du Rajasthan, Nord-Ouest) pourrait décider dès la semaine prochaine de poursuivre ou non le couple, lequel risquerait alors une peine de prison, a dit Me Hastimal Saraswat. La comédienne et mannequin Liz Hurley, 41 ans, et Arun Nayar, 42 ans, s’étaient mariés début mars dans un château du Gloucestershire, dans l’ouest de l’Angleterre, puis s’étaient de nouveau dit oui dans un fort du désert indien du Rajasthan, au cours d’une fête somptueuse exclusivement couverte par le magazine « people » britannique Hello !. Mais après avoir vu les photos de presse, un habitant de Jodhpur a décidé de porter l’affaire devant la justice. « Liz Hurley et Arun Nayar ont insulté la tradition hindoue et je veux qu’ils soient sévèrement punis », a protesté auprès de l’AFP Vishnu Khandelwal. Le tribunal de Jodhpur a déjà recueilli deux témoignages à charge et va en auditionner trois autres, a affirmé Me Saraswat. M. Khandelwal se dit choqué d’avoir vu le couple boire de l’alcool avant les rites religieux du mariage et s’embrasser près d’un feu sacré censé être le témoin de leur union. De plus, « ils étaient assis sur un canapé au lieu d’être assis par terre », a déploré le plaignant. Et Liz Hurley portait des chaussures en cuir, dans un pays où les vaches sont sacrées, a dénoncé Khandelwal. Le couple est aussi la cible du père de M. Nayar, lequel envisage de témoigner contre son fils et sa belle-fille, selon l’avocat. Vinod Nayar a indiqué dimanche à la presse britannique avoir rompu ses relations avec son fils après qu’il eut été expulsé des cérémonies du mariage, à la demande de Liz Hurley. « Il en veut beaucoup à Liz. Il nous a dit que si nous avions besoin d’aide au tribunal, il nous l’offrirait », a déclaré Me Saraswat.