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Actualités - CHRONOLOGIE

FINANCE - Conformément aux engagements pris lors de Paris III Le programme de financement du commerce arabe signe de nouveaux accords avec quatre banques

Au cours d’une cérémonie organisée au siège de l’Association des banques (ABL), quatre accords sur des lignes de crédit ont été signés entre le Programme de financement du commerce arabe (dont le siège est à Abou Dhabi) et chacune des banques suivantes : le Crédit libanais, la Banque libano-française, Fransabank, et BankMed. Chacun des quatre accords a été signé, d’une part, par le PDG du programme de financement du commerce arabe, Jassem al-Manahi, et d’autre part tour à tour par le PDG du Crédit libanais, Joseph Torbey, le PDG de la Banque libano-française, Farid Raphaël, le PDG de Fransabank, Adnane Kassar, et le directeur exécutif de la BankMed, Nehmé Sabbagh. Le montant de ces quatre accords, qui s’élève à 57 millions de dollars, sera utilisé au financement du commerce extérieur du Liban. Ainsi, le montant global consenti jusqu’à ce jour par le programme de financement du commerce arabe aux banques libanaises dans le cadre de ses engagements pris lors de Paris III représente 90 millions de dollars. Ce montant englobe une ligne de crédit accordé à Byblos Bank de 25 millions de dollars, signé le 4 mars dernier. Dans une allocution de circonstance, Jassem al-Manahi a souligné que la cérémonie de signature de ces quatre accords est un message fort et clair de soutien au Liban dans les circonstances difficiles qu’il traverse. « Que personne ne croit qu’il s’agit là de la résultante de la conjoncture qui prévaut », a-t-il dit. Jassem al-Manahi a rappelé que le Fonds monétaire arabe et le Programme de financement du commerce arabe ont fait dans le cadre de Paris III des promesses d’aides de 250 millions de dollars dont 100 millions de dollars au secteur privé à travers les banques libanaises. « Avec ces accords, je peux dire que le Fonds monétaire arabe a honoré ses engagements parce qu’il a consenti 90 millions de dollars avant la fin de 2007 », a-t-il souligné. Il a rappelé que le Fonds monétaire arabe est disposé à soutenir le programme de réforme du gouvernement à concurrence de 150 millions de dollars. Jassem al-Manahi a insisté sur le fait que les taux d’intérêt appliqués par le Fonds monétaire arabe et le Programme de financement du commerce arabe ne sont pas tributaires de la notation souveraine de l’État libanais ou des banques libanaises. Mesures préventives Par ailleurs, répondant aux questions des journalistes sur l’avenir du secteur bancaire à la lumière des tiraillements politiques, le président de l’ABL, François Bassile, a qualifié le secteur bancaire de sain et de très solvable. Il a mis l’accent sur le fait que les établissements de crédit étudient toutes les mesures préventives pour conforter ses positions et être capable de répondre aux demandes de sa clientèle. Le PDG de Byblos Bank a regretté que du fait de tiraillements politiques, le Liban est en train de rater d’importantes opportunités. Pour la énième fois, François Bassile a martelé que la classe politique devrait mettre les intérêts de la patrie au-dessus de ses intérêts ponctuels, d’autant que la crise économique est à présent à un tournant décisif. Il a souligné la nécessité que le rôle du Parlement soit dynamisé et que soit réunifié le pouvoir exécutif afin que le Liban puisse tirer profit des facilités que la communauté internationale lui a consenties. L. M.
Au cours d’une cérémonie organisée au siège de l’Association des banques (ABL), quatre accords sur des lignes de crédit ont été signés entre le Programme de financement du commerce arabe (dont le siège est à Abou Dhabi) et chacune des banques suivantes : le Crédit libanais, la Banque libano-française, Fransabank, et BankMed. Chacun des quatre accords a été signé, d’une part,...