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VIENT DE PARAÎTRE - L’auteur signera son roman le samedi 14 avril à la librairie Antoine (ABC), à partir de 17h00 «Fermée pour inventaire», de Maya Waked: une jeune vie libanaise...

Clouée sur son lit d’hôpital, Noura, gravement accidentée, égrène ses souvenirs au rythme du va-et-vient inquiet de ses proches à son chevet. Dans son immobilité forcée, la jeune femme s’évade en déroulant le fil de sa courte existence. Sous les yeux clos défilent les images : l’enfance durant la guerre, l’harmonie familiale, les conquêtes, les déceptions, Paris, Beyrouth, New York, les villes de ses amours passées... Guidée par sa soif de comprendre et sa quête du vrai bonheur, Noura fait l’inventaire de sa vie – pour le moment fermée, suspendue entre deux rives, deux nouveaux départs – qu’elle revoit par flash-back, revisitant, dans son parcours, le meilleur comme le pire, les fêlures comme les triomphes. Fermée pour inventaire (éditions Bénévent) est le premier roman de Maya Waked. Et comme tout premier roman – à de très rares exceptions près –, il ne s’agit pas ici d’une œuvre hautement littéraire, mais d’un récit aux accents d’autofiction. Car, bien qu’elle s’en défende et signale dans une exergue qu’« il s’agit d’une pure fiction », il y a certaines similitudes entre la biographie de l’auteur et la vie de son personnage. En effet, Maya Waked est née quelques années avant le début de la guerre libanaise, a grandi à Beyrouth et a poursuivi ses études universitaires à Paris, « en sciences politiques et en communication ». Pour le reste, c’est-à-dire la situation familiale, les amours et les aventures, même totalement fictives, elles n’en demeurent pas moins fortement imprégnées d’une réalité purement libanaise. Et c’est là que réside la force de ce roman. Dans le processus d’identification que sa lecture ne manquera pas d’enclencher chez nombre de lecteurs et de lectrices surtout. Notamment la génération de guerre. C’est-à-dire ceux et celles qui auront grandi à l’ombre des sacs de sable et des lignes de démarcation, qui auront connu les éternels déplacements pour fuir les bombardements, qui auront vécu les ambivalences de l’exil et le sentiment d’être étranger de retour dans son propre pays. Des situations et sentiments que la plume – sensible mais qui gagnerait à être plus sophistiquée – de Maya Waked sait décrire avec finesse. Un ouvrage à la lecture facile, et un portrait de Libanaise moderne dans lequel beaucoup se reconnaîtront. Après avoir participé au Salon du livre de Paris, le mois dernier, où elle a signé son roman au stand des éditeurs libanais, Maya Waked, qui vit actuellement à Dubaï, passera à Beyrouth, pour une séance de signature, ce samedi, 14 avril, de 17h00 à 20h00, à la librairie Antoine de l’ABC. Zéna ZALZAL

Clouée sur son lit d’hôpital, Noura, gravement accidentée, égrène ses souvenirs au rythme du va-et-vient inquiet de ses proches à son chevet.
Dans son immobilité forcée, la jeune femme s’évade en déroulant le fil de sa courte existence. Sous les yeux clos défilent les images : l’enfance durant la guerre, l’harmonie familiale, les conquêtes, les déceptions, Paris,...