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Mechaal presse les Arabes à ne faire aucune concession sur les réfugiés palestiniens

Le chef du bureau politique en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a demandé aux dirigeants arabes de ne faire aucune concession sur les réfugiés palestiniens et sur le droit des Palestiniens à se défendre, a rapporté hier l’agence officielle de presse saoudienne SPA. Le droit au retour des réfugiés palestiniens, mentionné dans l’initiative de paix arabe, constitue le principal point de contentieux avec Israël. Les clauses concernant les réfugiés avaient fait l’objet de débats au sommet de Beyrouth en 2002, le roi Abdallah d’Arabie saoudite, alors prince héritier, ayant laissé au sommet arabe le soin de les rédiger. Alors que tous les pays arabes étaient d’accord sur la nécessité que l’initiative mentionne clairement le droit au retour des réfugiés, des dissensions sont apparues sur la formulation à retenir. Plusieurs pays arabes concernés directement par le conflit israélo-arabe se sont consultés pour rédiger un document. Mais une formule plus diplomatique proposée notamment par l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Jordanie a finalement été retenue. Celle-ci mentionne la nécessité de trouver une solution « équitable » à la question des réfugiés palestiniens, conforme à la résolution 194 de l’Assemblée générale de l’ONU stipulant le droit au retour ou à compensation pour ceux qui ne voudraient pas rentrer. Ces pays ont alors soutenu que, sans abandonner le droit au retour, cette initiative a été rédigée de manière à ne pas effrayer Israël pour qui le retour de près de 4 millions de réfugiés palestiniens et de leurs descendants provoquera un déséquilibre démographique capable d’entraîner la fin de l’État hébreu. Les pays modérés ont également relevé que cette initiative constitue un « cadre général » de paix, qui permettra par la suite à chaque pays de « négocier les questions qui relèvent de leur souveraineté ». Le sort de quelque 3,7 millions de réfugiés palestiniens disséminés dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie a toujours constitué un des dossiers les plus épineux dans les négociations palestino-israéliennes depuis la conférence de Madrid en 1991. L’Irak et l’Égypte comptent également quelques milliers de réfugiés palestiniens. Un droit à des compensations pour les pays d’accueil et les réfugiés qui ne souhaitent pas rentrer chez eux a déjà été étudié dans le cadre de réunions palestino-américaines et estimé à 40 000 dollars par réfugié.

Le chef du bureau politique en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a demandé aux dirigeants arabes de ne faire aucune concession sur les réfugiés palestiniens et sur le droit des Palestiniens à se défendre, a rapporté hier l’agence officielle de presse saoudienne SPA.
Le droit au retour des réfugiés palestiniens, mentionné dans l’initiative de paix arabe, constitue le...