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Football - Les Bleus affrontent l’Autriche demain en amical La France retrouve l’ordinaire des qualifications

Loin des flashes et des paillettes de la finale du Mondial 2006, la France a retrouvé samedi en Lituanie le pain quotidien des éliminatoires du championnat d’Europe. Les Bleus, victorieux grâce à leur ancien paria, Nicolas Anelka, ont définitivement clos le chapitre de la Coupe du monde, ce que le sélectionneur Raymond Domenech attendait avec une impatience fébrile depuis plusieurs matchs. Ils ont compris que le chemin conduisant à l’Euro 2008 va de nouveau passer par des matchs pénibles au cours desquels ils devront se produire dans des stades anonymes et hostiles, sur des pelouses irrégulières qui n’aident pas leur jeu rapide. D’une certaine manière, le match de Kaunas était celui dont les Français avaient besoin pour retrouver la réalité d’un parcours de qualification. Domenech s’est lui-même dit rassuré par l’état d’esprit et les valeurs retrouvées de ses protégés. Se laissant aller à un rare sourire après le match, le sélectionneur a salué les jeunes Jérémy Toulalan et Lassana Diarra qui ont parfaitement tenu leur rang en l’absence des habituels titulaires. « Cette génération, elle prépare 2010 », a-t-il lancé, confirmant que la convocation de plusieurs sans grade était une nécessité pour préparer l’avenir. Il serait logique que de nouvelles chances soient offertes lors du match amical de demain contre l’Autriche, pays coorganisateur du championnat d’Europe. Joker S’il ne décolère pas lorsqu’il songe à la défaite (1-0) subie en octobre à Glasgow, Domenech a, malgré tout, repris confiance pour la suite des éliminatoires. Il a reçu samedi l’assurance que ses protégés vont se battre jusqu’au dernier match, celui qu’il faudra disputer à Kiev à l’automne. Et qui pourrait être décisif. En dépit de la victoire en Lituanie, la situation comptable des Français n’en reste pas moins délicate. L’Écosse a poursuivi son bon parcours en battant la Géorgie (2-1) pour garder la tête du groupe B, tandis que les Ukrainiens restent à seulement trois longueurs après leur succès aux îles Féroé (2-0). L’Ukraine compte un match en moins et le rendez-vous du 2 juin au Stade de France sera à coup sûr une nouvelle finale pour les Français. « Nous avons utilisé un joker en Écosse et nous n’avons plus de marge de manœuvre, a dit Domenech. L’essentiel dans ces matchs de qualification sera de prendre des points. » Domenech est convaincu que la position de la France demeure aussi délicate, sinon plus fragile, que lors de la campagne de 2004-2005 pour le Mondial. Après des débuts très poussifs, la France avait pu compter sur les retours de Zinedine Zidane, Claude Makelele et Lilian Thuram pour éviter l’infamie d’une non-qualification. Cette fois, il n’y aura pas de joueurs providentiels. Domenech sait qu’il va devoir faire avec ce qu’il a à sa disposition. Et en ce sens, il peut faire montre d’un peu d’optimisme car son équipe, privée de plusieurs titulaires, dont Thierry Henry, Patrick Vieira et Franck Ribéry, a fait preuve samedi d’un réalisme que pourrait lui envier l’Italie, championne du monde. « Au-delà de la victoire, la grosse satisfaction de cette rencontre est que nous avons retrouvé notre état d’esprit et nos vraies valeurs », a-t-il dit. Ses mises en garde répétées depuis la finale du 9 juillet semblent enfin avoir été entendues et cela n’est pas un mince soulagement pour un sélectionneur qui avait dû laisser la main à ses hommes au plein milieu de la Coupe du monde.
Loin des flashes et des paillettes de la finale du Mondial 2006, la France a retrouvé samedi en Lituanie le pain quotidien des éliminatoires du championnat d’Europe.
Les Bleus, victorieux grâce à leur ancien paria, Nicolas Anelka, ont définitivement clos le chapitre de la Coupe du monde, ce que le sélectionneur Raymond Domenech attendait avec une impatience fébrile depuis...