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ÉDITION - Roger Nasnas, président fondateur du CES à l’honneur Kassar : « La stabilité politique génère la sécurité et les deux génèrent une base pour l’État »

Le président des organismes économiques, Adnane Kassar, a saisi hier l’occasion d’une cérémonie en hommage au président fondateur du Conseil économique et social (CES), Roger Nasnas, pour rappeler les fondements et les constantes d’un État de droit qui sont d’ailleurs communs aux deux hommes d’affaires. MM. Kassar et Nasnas n’ont pas manqué d’envoyer des messages à la classe politique pour une prise de conscience de la situation embarrassante dans laquelle se trouve le pays du Cèdre depuis un certain moment. Le PDG de Fransabank a affirmé que si les Libanais ne vont pas réussir à construire tous ensemble un État de droit, des institutions et de l’égalité, la confiance dans le pays du Cèdre serait constamment battue en brèche, « ce qui aurait une retombée négative sur le potentiel de redressement économique et social », a-t-il dit. Adnane Kassar a insisté sur le fait que la stabilité politique génère une stabilité sur le plan sécuritaire et les deux à leur tour génèrent une base pour l’édification d’un État. « Nous sommes toujours les otages de conflits internes entre Libanais et de conflits extérieurs sur le Liban et, entre-temps, le Liban et les Libanais paient des coûts élevés sur les plans économique, financier et humain », a encore dit M. Kassar. Le président des organismes économiques a dit être persuadé qu’en dépit de la phase difficile que traverse le pays, le Liban est à même de sortir de la crise qui le secoue. Il a rappelé que les Libanais ont tiré les leçons des événements survenus les 23 et 25 janvier dernier et ont compris le danger de jouer sur les contradictions et les tensions. « Partant de là, il est nécessaire pour toutes les parties politiques de retourner à la table de dialogue », a-t-il déclaré. Adnane Kassar a enfin appelé le gouvernement et les parlementaires à prendre en considération la teneur du livre intitulé Le Liban de demain. Vers une vision économique et sociale édité par Roger Nasnas et une équipe d’experts économiques afin que l’hémorragie des cerveaux libanais s’arrête. Le PDG de la Fransabank a rappelé que les organismes économiques n’ont jamais cessé de soutenir le CES depuis sa création. Pour sa part, le président fondateur du CES a regretté que le CES se trouve sans assemblée générale depuis 2003, affirmant qu’il a sciemment choisi d’expédier les affaires courantes pour préserver un minimum d’activités de cet établissement. Selon lui, le CES est l’une des institutions qui contribuent à cimenter le lien entre le pouvoir et la société. « Ses avis sont le fruit d’un dialogue permanent entre les divers secteurs économiques et sociaux, et l’État. Ce dialogue enrichit la pratique démocratique et favorise l’entente sociale la plus large », a encore dit le PDG d’Axa Middle East. Roger Nasnas a, à maintes reprises, évoqué « un Liban pour tous les Libanais ». « D’où la nécessité de créer un nouveau contrat social parce que la sécurité sociale renforce le développement », a-t-il conclu. L. M.
Le président des organismes économiques, Adnane Kassar, a saisi hier l’occasion d’une cérémonie en hommage au président fondateur du Conseil économique et social (CES), Roger Nasnas, pour rappeler les fondements et les constantes d’un État de droit qui sont d’ailleurs communs aux deux hommes d’affaires. MM. Kassar et Nasnas n’ont pas manqué d’envoyer des messages...