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Lituanie-France : être d’attaque sur le front de l’Est

Le cahier des charges de l’équipe de France en Lituanie ce soir en qualification à l’Euro 2008 est simple pour ne pas se compliquer la tâche : oublier le modeste statut de l’adversaire, éviter le piège, faire oublier les absents et retrouver le chemin des filets. Le mieux serait de soigner la différence de buts. Domenech, qui compose avec une hécatombe (Vieira, Ribéry et Henry, blessés, auxquels s’ajoute Saha, joker de luxe lui aussi retenu à l’infirmerie), pourrait bousculer son 4-4-2 fétiche (6 matches sur 7 depuis le Mondial). Le sélectionneur lancerait ainsi un 4-3-3 inédit, avec devant sa défense classique (Sagnol, Gallas, Thuram, Abibal), un milieu défensif renforcé (Diaby, zéro sélection, Makelele 55 sélections et Toulalan, une sélection seulement) et un trio offensif composé par Govou, Anelka et Malouda. Quant à Anelka (8 buts en Bleu), il a une occasion unique de clore définitivement le chapitre « je t’aime moi non plus » sur ses relations passées avec l’équipe de France et de prendre un ticket précieux dans la file d’attente des attaquants français derrière Henry. Artillerie sémantique Car, comme si l’avalanche de blessures ne suffisait pas à dramatiser l’enjeu, le sélectionneur a sorti la grosse artillerie sémantique. Dès l’annonce de sa liste des 23 (d’où il a exclu Trezeguet, puni pour son manque d’efficacité après la défaite face à l’Argentine en amical le 7 février, 1-0), le technicien national a parlé de « finale » dans ce groupe B, alors que les Bleus, 4e nation FIFA et 2e de leur poule (à égalité de points avec le leader, l’Écosse), affrontent la Lituanie, 5e du groupe, reléguée au 76e rang FIFA. Pour Domenech, la petite phrase de Gallas – « la France est la meilleure équipe du monde » – avant le déplacement à Glasgow contre l’Écosse explique à elle seule la contre-performance des Français (avec un but pris sur coup de pied arrêté, péché mignon des Français). Même si les joueurs tricolores réfutent tout flagrant délit d’excès de confiance, ils ont pris leurs précautions de langage cette fois-ci. Florent Malouda assure qu’il n’a décelé aucun « relâchement » et parle d’un « état d’alerte » pour des Bleus qu’il sent « investis d’une mission ». Son compère du flanc gauche en club (Lyon) et en sélection Éric Abidal ne pense qu’au « match parfait » à réaliser à Kaunas, dans un petit stade de 8 500 places qui sent bon la cohue et le traquenard. Philippe Mexès, qui devrait être remplaçant, parle même d’un adversaire à prendre plus au sérieux que le Brésil... Alors pourquoi ne pas gagner 3-0 pour être sereins ?

Le cahier des charges de l’équipe de France en Lituanie ce soir en qualification à l’Euro 2008 est simple pour ne pas se compliquer la tâche : oublier le modeste statut de l’adversaire, éviter le piège, faire oublier les absents et retrouver le chemin des filets.
Le mieux serait de soigner la différence de buts. Domenech, qui compose avec une hécatombe (Vieira, Ribéry et Henry,...