Rechercher
Rechercher

Actualités

L’action d’Arsenal au plus haut sur fond de rumeurs de rachat

L’action du club d’Arsenal, seul des quatre grands clubs de football anglais à n’être pas aux mains d’investisseurs étrangers, a évolué cette semaine à des records historiques, entretenant les rumeurs d’un rachat. L’action de Arsenal Holdings PLC, cotée sur l’Ofex, un des marchés secondaires de Londres, a clôturé jeudi à 6 275 livres, son plus haut niveau depuis le début de sa cotation en octobre 1995. D’un peu plus de 39 millions de livres à sa cotation, la capitalisation boursière du club atteint désormais 388,87 millions de livres (574 millions d’euros). La hausse du cours de l’action est liée à des spéculations sur l’appétit d’investisseurs étrangers pour le club. Les acheteurs potentiels régulièrement cités par la presse britannique sont des fonds d’investissement du Moyen-Orient (le consortium Dubai International Capital s’est récemment fait prendre Liverpool), ou l’oligarque russe et magnat de l’aluminium Oleg Deripaska. Ces rumeurs sont relativisées par le fait que le capital du club est très concentré, quatre actionnaires historiques réputés vouloir garder leurs parts en détenant environ 60 %. L’actionnaire principal Daniel Fiszman, directeur non exécutif du club, qui en détient 24,11 %, a cependant vendu 1 % du capital le 15 mars (659 actions du club à 5 975 livres pièce, soit un peu moins de quatre millions de livres), ce qui a fait redémarrer les spéculations sur son éventuel désengagement progressif. « En septembre dernier, quand des rumeurs du même genre allaient bon train, le conseil d’administration du club avait publié un communiqué pour démentir toute discussion en vue d’un rachat. Il n’a pour l’instant rien fait de tel », a expliqué à l’AFP un membre du Arsenal Supporters’ Trust, qui réunit les actionnaires minoritaires et supporters du club. Il reconnaît qu’il ne s’agit que de « spéculations », mais précise que « l’absence d’explications sur les motivations (de M. Fiszman) ou sur l’identité de l’acheteur conduit naturellement les gens à essayer de tirer des conclusions ». Lady Bracewell-Smith, directrice non exécutive, David Dein, vice-président du club, et Richard Carr, directeur non exécutif, détiennent respectivement 15,90 %, 14,6 % et 4,38 % du capital. Avec 9,9 % du capital, le groupe de médias ITV, qui n’est pas un actionnaire « historique », est celui qui paraît le plus susceptible de vendre. « Leur part est à vendre, c’est une certitude. Ils attendent le bon prix », a estimé le membre du Arsenal Supporters’ Trust. Arsenal est actuellement le deuxième club le plus cher du championnat d’Angleterre après Manchester United, racheté en 2005 par l’homme d’affaires américain Malcolm Glazer pour 790 millions de livres (près de 1,2 milliard d’euros). Liverpool et Chelsea, achetés respectivement pour 174 millions de livres par les Américains Tom Hicks et George Gillett début février, et pour 60 millions de livres par Roman Abramovich en juillet 2003, complètent ce carré de clubs anglais ayant disputé la Ligue des champions cette année.

L’action du club d’Arsenal, seul des quatre grands clubs de football anglais à n’être pas aux mains d’investisseurs étrangers, a évolué cette semaine à des records historiques, entretenant les rumeurs d’un rachat.
L’action de Arsenal Holdings PLC, cotée sur l’Ofex, un des marchés secondaires de Londres, a clôturé jeudi à 6 275 livres, son plus haut niveau depuis le...