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EXPOSITION - Les 23 et 24 mars, portes ouvertes à l’atelier de la sculptrice «Les ados» de Randa Nehmé, de bronze et de vent...

Comme tous les ados, ils ont quelque chose d’insolent. Dans la posture peut-être. Cette dégaine «nez au vent» suggérée par un «je ne sais quoi» d’enlevé, de frêle et d’effronté. Des attitudes typiquement adolescentes, tout à la fois nonchalantes et remuantes, que la sculptrice Randa Nehmé a reproduites dans une trentaine de statuettes en bronze, aux dimensions variant de 15 à 40 cm, regroupées sous le titre «Génération ados». C’est de l’observation de la bande de copains de son fils Karl, ado de 14 ans, que Randa Nehmé a tiré son inspiration. Amusée par le mode de vie de ces adolescents, leur univers si particulier, leurs codes vestimentaires, ce mélange de «cool attitude» et de maladresse qui les caractérise, la sculptrice a spontanément modelé, à la cire perdue, une galerie de personnages (qu’elle a fait couler ensuite en bronze chez son fondeur Clémenti, à Paris) à leur image. Des personnages abstraits, en bronze modelé, aux postures et attitudes éloquentes. Une première série de pièces aux titres évocateurs: T’as le look coco, Attente à l’ABC, Shopping, C’est cool le lycée, On se fait un Net, Flirt... ado ou Attend maman, je digère... Et une seconde série regroupant des «mini-bas-reliefs» sur le même thème (en résine ou bronze), traité cette fois «en cambrure et cheveux en l’air». Sans oublier ce filiforme ado en bronze grandeur nature qui semble vous accueillir à l’entrée de l’atelier. Personnages sympathiques Des œuvres nouvelles, aussi bien dans le propos, le matériau et les dimensions, que Randa Nehmé présente au public, les 23 et 24 mars, de 17h00 à 21h00, dans son atelier à Gemmayzé (rue Gouraud, face Café de verre). Un renouvellement quasi total pour cette artiste, à la prédilection marquée pour la pierre et qui affirmait, il y a deux ans, lors d’une précédente exposition, «toujours travailler dans la grâce et la gravité des choses». Si la grâce est toujours là, la légèreté a remplacé la gravité, en véhiculant dans ces effigies aux formes déliées et élancées une sorte de sympathie décontractée. Qui ne laisse pas indifférent. Zéna ZALZAL

Comme tous les ados, ils ont quelque chose d’insolent. Dans la posture peut-être. Cette dégaine «nez au vent» suggérée par un «je ne sais quoi» d’enlevé, de frêle et d’effronté.
Des attitudes typiquement adolescentes, tout à la fois nonchalantes et remuantes, que la sculptrice Randa Nehmé a reproduites dans une trentaine de statuettes en bronze, aux dimensions...