SOCIAL « Travailler ensemble pour la citoyenneté et la relève du Liban », un projet de le Commission nationale libanaise pour l’Unesco

La Commission nationale libanaise pour l’Unesco a tenu, dans ses locaux au ministère de la Culture, une conférence de presse qui a été consacrée au projet « Travailler ensemble pour la citoyenneté et la relève du Liban ». Il s’agit d’un projet du réseau des Clubs Unesco au Liban, lancé par la Commission nationale consécutivement à la guerre menée par Israël contre le Liban l’été dernier, dans le but de créer un espace de dialogue entre de jeunes Libanais de diverses régions et convictions ayant en commun leur appartenance aux Clubs Unesco. Le projet avait pour objectif de développer leurs capacités à travailler en groupe et leur a appris à proposer et à gérer des projets. Première à prendre la parole, Mme Salwa Siniora Baassiri, secrétaire générale de la Commission nationale, s’est arrêtée sur la particularité du projet qu’elle a présenté comme étant « une initiative exceptionnelle de l’Unesco appuyée par le secteur des relations extérieures et de la coopération de l’organisation ». Elle a expliqué qu’il a engendré le lancement de sept projets se basant sur les mêmes principes et valeurs, préparés tous par les sept Clubs Unesco libanais dont les membres ont participé aux différentes sessions de formation organisées par la Commission nationale. « Travailler ensemble pour la citoyenneté et la relève du Liban », a poursuivi Mme Baassiri, est un projet pilote qui peut être diffusé dans toutes les régions libanaises « étant donné qu’il véhicule des idées essentielles concernant la vie citoyenne ». Prenant à son tour la parole, M. Melhem Khalaf, secrétaire général de l’association Offre-Joie, a exposé la coopération de l’association en collaboration avec les membres des Clubs Unesco, lors de sa reconstruction de onze maisons détruites par Israël dans le village de Abbassiyé à quelques mètres de la ligne bleue, permettant ainsi aux habitants d’y revenir. Le directeur général de Master Plan, Mounah Geha, a pour sa part fait le lien entre le projet lancé par la Commission nationale et un programme de formation des professeurs de sport dans les écoles publiques, mis en place dans les années 70, et qui avait favorisé le travail volontaire d’élèves dans le cadre de projets liés au développement. Aussi, a-t-il mis l’accent sur l’importance d’intégrer de telles initiatives dans les programmes de travail des différents ministères. De son côté, M. Armen Balian, directeur du Réseau libanais pour la résolution des conflits, a expliqué comment les jeunes ont été formés à la résolution des conflits au niveau individuel et au niveau du groupe, montrant que des résultats concluants sont apparus dans les sessions de travail complémentaires. Mme Mariam Salam, membre du Club Unesco de l’Université Haïgazian, a raconté son expérience d’une semaine à Abassiyé en tant que volontaire pour la reconstruction du village démoli par la guerre. Tarek Zeineddine, du Club Unesco de l’Université Saint-Joseph, s’est penché à son tour sur les projets lancés par les clubs et qui vont être exécutés en collaboration avec les associations Offre-Joie, Master Plan et le Réseau libanais pour la résolution des conflits grâce au financement de l’Unesco.