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Récital, ce soir, vendredi 16 mars Voyage au pays de la Zarzuela avec le ténor Francisco Corujo

Accompagné du pianiste Angel Cabrera, le jeune ténor Francisco Corujo donnera, ce soir, dans le cadre du Festival al-Bustan, un récital d’arias de Zarzuela. Silhouette carrée, visage poupin et cheveux longs tirés en petit chignon, Francisco Corujo, 26 ans, attaque un solide petit déjeuner, au lendemain de son arrivée au Bustan, avant de se lancer dans les répétitions de son programme de ce soir. Avec une simplicité enjouée – qui s’accorde avec le répertoire des zarzuelas, ces airs d’opéra léger en espagnol – il se raconte, évoquant avec un brin d’autodérision sa corpulence, qui lui donne une silhouette à la Pavarotti. D’ailleurs, c’est grâce au grand ténor italien qu’il a décidé d’apprendre le chant lyrique. «J’ai toujours baigné dans un univers musical. Mon père était professeur de musique et la musique est une tradition familiale. Mais c’est à 12 ans, lorsqu’on m’a offert un disque de Pavarotti, que j’ai réellement découvert l’opéra. J’ai, dès lors, décidé de devenir Pavarotti. D’ailleurs, côté poids, je suis sur sa lancée», dit-il avec humour. Bel cantiste au timbre qualifié de «séduisant» par la critique, ce natif des îles Canaries est, semble-t-il, un talent prometteur. Élève du ténor Alfredo Kraus, qui lui a transmis sa passion des zarzuelas, il est entré dans le circuit professionnel il y a juste deux ans. Finaliste au concours Operalia Placido Domingo, en 2006, il vient de remporter cette année le concours de chant Francisco Vinãs et commence à s’imposer sur la scène locale espagnole, où d’opérettes (début avril, il sera à l’affiche de La chauve-souris de Strauss, au Festival de chant lyrique de Las Palmas), en récitals d’arias, il trace son petit bout de chemin vers l’avenir de soliste qu’il envisage avec une tranquille assurance. Très à l’aise dans les arias de zarzuela et les airs romantiques, Francisco Corujo aime rappeler que «la zarzuela est un genre musical typiquement espagnol, que de grands chanteurs comme Montserrat Caballé, Placido Domingo ou José Carreras ont remis au goût du jour». Heureux d’être au Liban, même s’il avoue s’être un peu inquiété avant de venir, il espère contribuer, lui aussi, à l’instar de ses célèbres aînés, à faire connaître et apprécier cette «sœur cadette de l’opéra» dont il reprend, dans son récital de ce soir, les plus célèbres airs. Au programme: des arias de zarzuela des compositeurs Pablo Sorozabal, José Serrano, Juan Vert, Jacinto Guerrerro et Augustin Perez Soriano. Avec, en ouverture, Tus Ojillos Negros, une chanson andalouse de Manuel de Falla et, en clôture, Granada, la célèbre sérénade d’Augustin Lara. Zéna ZALZAL

Accompagné du pianiste Angel Cabrera, le jeune ténor Francisco Corujo donnera, ce soir, dans le cadre du Festival al-Bustan, un récital d’arias de Zarzuela.
Silhouette carrée, visage poupin et cheveux longs tirés en petit chignon, Francisco Corujo, 26 ans, attaque un solide petit déjeuner, au lendemain de son arrivée au Bustan, avant de se lancer dans les répétitions de...