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Nasri Khoury : Les commissions continuent de se réunir et de mettre les traités en application

Le président du Conseil supérieur, Nasri Khoury, interrogé par L’Orient-Le Jour, indique que la dernière réunion du Conseil remonte à mai 2005, et qu’elle a servi à coordonner « le retrait des forces syriennes ». Et d’ajouter que cet organe doit « se réunir annuellement, mais, depuis la détérioration des relations politiques entre le Liban et la Syrie, le Conseil ne s’est plus réuni. En revanche, les réunions au niveau des commissions se poursuivent afin de mettre en application les textes des traités bilatéraux ». Sur le point de savoir si une éventuelle abrogation serait possible, ou du moins certaines modifications, M. Khoury estime qu’« il n’y a pas d’obstacle à d’éventuelles modifications. Chaque partie est en droit de présenter une plainte concernant les clauses par lesquelles elle s’estime lésée. D’ailleurs, la partie syrienne a déjà présenté une demande de modification sur certaines clauses qu’elle estime injustes à son égard, mais la partie libanaise n’a toujours pas fait connaître ses revendications ». Un réexamen complet des traités et accords signés durant la période de l’après-guerre avec Damas ne serait, en revanche, pas de trop. Encore faut-il, pour cela, que le climat politique s’y prête.
Le président du Conseil supérieur, Nasri Khoury, interrogé par L’Orient-Le Jour, indique que la dernière réunion du Conseil remonte à mai 2005, et qu’elle a servi à coordonner « le retrait des forces syriennes ». Et d’ajouter que cet organe doit « se réunir annuellement, mais, depuis la détérioration des relations politiques entre le Liban et la Syrie, le Conseil ne...